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  • Ce que la désinformation ne nous explique pas

    L’unanimité de la presse et des responsables politiques d’Europe et des Etats-Unis sur l’Ukraine a quelque chose de fascinant. C’est la Pravda à l’envers, à un niveau jamais vu. Car même quand il s’agissait d’aller envahir l’Irak le mensonge n’était pas si universel.

    Il est donc établi que c’est Poutine qui met la zone, et que les soi-disant manifestants (euh, pardon, les « terroristes ») sont des Russes envoyés et financés par Poutine (y compris les braves babouchkas qui ont évidemment été amenées là par charters secrets…)

    Il y a toutefois une question à laquelle on ne répond pas. Il est vrai aussi que personne ne la pose… :

    Les policiers des provinces de l’Est de l’Ukraine sont-ils eux aussi des Russes envoyés par Poutine ?

    Car tous les témoignages concordent : les policiers n’interviennent pas pour empêcher la prise des bâtiments administratifs, et ils ne font rien non plus pour les reprendre, ou pour interpeller les manifestants. C’est à cause de cette passivité obstinée que le pouvoir est obligé d’envoyer ses « forces des sécurité ». Donc, ou bien les policiers ukrainiens sont de nationalité russe, ou bien on nous ment.

  • Un autre évêque Summorum Pontificum

    Les fidèles australiens attachés à la « forme extraordinaire du rite romain » ont désormais une « paroisse personnelle » dans la banlieue de Melbourne. Elle a été créée le 28 mars et son curé sera officiellement installé le 25 avril. Le jeudi saint et le dimanche de Pâques, la messe pontificale sera célébrée par Mgr Basil Meeking, évêque émérite de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

    C’est la cinquième année consécutive que Mgr Meeking célèbre la Semaine Sainte dans cette communauté.

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    Mgr Meeking ordonnant prêtre un membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, à Auckland, Nouvelle-Zélande, le 29 novembre 2008.

  • François, Kasper et le synode

    Un article important d'Antonio Mastino, traduit par Benoît et moi. Extrait (la première phrase fait état d’une opinion tout à fait saugrenue qui montre jusqu’où peuvent aller ceux qui tiennent à défendre le pape en toute circonstance… jusqu’à ce que le pape lui-même démente leur pieuse interprétation...) :

    Jusque-là, on avait cru que le pape avait utilisé le théologien progressiste Kasper pour faire sortir à découvert les thèses libérales de épiscopat d'Europe centrale, avant de les "fusiller" par anticipation, afin de sauver l'enseignement traditionnel de l'Eglise sur le sujet. Mais après la défense inattendue et passionnée de Kasper, il est devenu clair pour tous que le pape lui avait confié le discours inaugural parce qu'il partageait sa pensée. Et sur cette route, à travers son intervention directe, il souhaite conduire et si nécessaire pousser le Synode. Parce que, en lui-même, il aurait déjà mûri une décision. En utilisant cette technique typique des Jésuites, maîtres dans l'art de donner aux assemblées l'illusion que ce sont elles qui prennent, démocratiquement, les décisions, mais en réalité les menant sans qu'elles s'en aperçoivent à ratifier les décisions qui ont déjà été prises par le supérieur. Même Kasper ne serait, dans ce sens, qu'un «pion» de Bergoglio.

  • Lundi Saint

    « Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie… » Ainsi commence l’évangile de la messe de ce jour, qui ouvre les jours Saints.

    Six jour avant la Pâque, Marie annonce la mort du Seigneur en embaumant ses pieds par une onction de nard « pistique » : le parfum de la foi.

    Par sa mort le 6e jour le Seigneur nous laissera son corps et son sang sous la forme d’un sacrement de la foi.

    Voici que nous passons à un plan supérieur, par rapport au début de l’évangile de saint Jean.

    Aux noces de Cana, Jésus annonce la transsubstantiation du vin. C’est « le troisième jour », dit l’évangéliste (suggérant évidemment un autre « troisième jour »). Le jour avant ces trois jours, Jésus trouvait Philippe et Nathanaël. Le jour précédent, Pierre et André étaient déjà devenus des disciples. Le jour précédent, Jean avait baptisé Jésus et avait témoigné avoir vu l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.

    Donc, six jours avant les noces de Cana, c’était le baptême de Jésus : l’onction du Saint-Esprit. Qui annonçait « le calice que je dois boire, le baptême dont je dois être baptisé ».