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  • Danemark : le parti du peuple danois en tête

    Un nouveau sondage danois pour les élections européennes place en tête, mais cette fois largement, le parti du peuple danois, anti-immigration et anti-UE, avec 27% d’intentions de vote, contre 23% pour les sociaux-démocrates et 21% pour les libéraux.

  • L’islam, oui ; les chrétiens d’Orient, non

    Le Musée du Louvre a décidé d’abandonner  son projet de département « consacré aux arts des chrétientés d’Orient, des empires byzantins et slaves ».

    On nous a vanté pendant des années le mirifique projet, puis la grandiose réalisation, du département des « arts de l’islam ». Rien n’était trop beau, rien n’était trop cher, pour mettre au pinacle un art qui demeure pourtant limité puisqu’il refuse (en général) la représentation humaine.

    Mais pour l’art chrétien d’Orient il n’y a rien. Symboliquement, c’est terrible. Non seulement nous laissons crever les chrétiens d’Orient, mais en plus on les écrase du talon. C’est une incitation à aggraver les discriminations et les persécutions : voyez le grand musée français, comme ils honorent l’islam, et ne s’occupent pas des chrétiens.

    Cela, ce n’est pas la France.

  • Le Tamiflu refait parler de lui

    Une étude de la « Collaboration Cochrane », publiée par le British Medical Journal, conclut que le célèbre Tamiflu, qui fut administré de façon industrielle en 2009 pour une épidémie de grippe qui n’existait pas, n’a pas d’effet médical réel. Or les gouvernements continuent de dépenser des centaines de millions d’euros pour avoir des stocks de ce médicament en cas de pandémie…

    Euh… si, il peut avoir un effet : nausées, problèmes rénaux, voire psychiques…

  • En Corée du Nord

    Une centaine d’habitants de Pyongyang ont été arrêtés pour « contacts illégaux avec des groupes religieux chinois », annonce Asianews.

    Toutes les personnes arrêtées se sont rendues en Chine, où elles auraient « d’étroits rapports » avec les communautés protestantes locales qui aident les réfugiés. Or, même si la liberté religieuse « est garantie par la Constitution, il est interdit de contacter des membres de groupes religieux étrangers, qui veulent seulement déstabiliser le gouvernement de Pyongyang ».

    Les informations données ne permettent pas de savoir s’il s’agit des mêmes personnes dont on parlait il y a un mois, ou d’autres.

  • Le droit italien…

    Le tribunal de Grossetto a ordonné aux officiers d'état civil de la ville d'enregistrer le « mariage » d'un couple homosexuel célébré à New York.

    Alors qu’il n’y a aucune reconnaissance du « mariage » entre personnes du même sexe en Italie.

    Le juge Claudio Boccini s’est appuyé sur le fait que les registres d'état civil ne comportent « pas de référence à la notion de genre »…

  • Ça rappelle de mauvais souvenirs

    La presse turque a évoqué le cas de vieilles personnes arméniennes (au moins 18) qui ont fui leur village syrien de Kessab pour se réfugier dans les villages de Yayladagı et Vakif en Turquie.

    Mais quand on demande à ces arméniens ce qui s’est passé, l’information n’est pas la même.

    Le village de Kessab a été attaqué par les rebelles. Les arméniens ont alors fui en masse vers la côte pour trouver refuge du côté de Lattaquié. Il n’est resté à Kessab que des vieux. Alors sont arrivés des hommes armés qui parlaient turc, qui ont attaqué les maisons, sorti les vieux, et les ont emmenés en Turquie sans leur dire où ils allaient…

    L’an prochain ce sera le centenaire du génocide arménien…

  • Profanation de la chapelle Saint François à Rennes

    La chapelle Saint-François de Rennes (Institut du Christ Roi Souverain Prêtre) a été cambriolée. La porte de la sacristie a été défoncée, et tout a été mis sens dessus dessous. Les troncs ont été vidés, et, surtout, le tabernacle a été ouvert et les hosties emportées.

    L’hypothèse d’un vol satanique ne peut donc être écartée. L’Agrif va saisir la justice.

  • Revoilà la femme de Jésus !

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    C’est reparti pour un tour. En tapant « papyrus Jésus » dans Google actualité, au moment où j’écris, on trouve 24.900 résultats. Le Monde, Le Nouvel Observateur, Le Figaro, L’Express, Europe 1, le New York Times, CNN, etc., tous évoquent de nouveau la « femme de Jésus » dont parle un ancien papyrus…

    L’affaire remonte à septembre 2012. Le Harvard Magazine révélait alors, à la presse mondiale médusée, qu’on avait découvert un papyrus où l’on pouvait lire, en copte : « Jésus leur dit : ma femme… ».

    « Un nouvel évangile révélé », titrait le magazine, qui appelait tranquillement ce fragment de 3,8 sur 7,6 cm « l’évangile de la femme de Jésus »…

    Et cela était naturellement bardé de références scientifiques.

    A l’époque j’avais fait remarquer que ce n’était en rien une surprise qu’on trouve un bout de texte qui ressemble à une citation d’un des innombrables évangiles apocryphes des premiers siècles, et singulièrement de l’Evangile de Thomas, qui est précisément écrit en copte.

    Certains spécialistes pensaient que le document était de toute façon un faux moderne. L’un d’eux soulignait que l’écriture était une imitation de l’évangile de Thomas, telle qu’elle était étudiée dans un ouvrage savant, et… avec l’erreur qui s’était glissée dans l’ouvrage en question.

    Aujourd’hui la femme de Jésus revient en fanfare, toujours par le Harvard Magazine, qui ne craint pas de ruiner ainsi la réputation scientifique de l’illustre université, avec un article titré cette fois : « Le fragment de la Femme de Jésus : la preuve scientifique ».

    La preuve en question, c’est que le papyrus a été analysé, et qu’il a été fait entre 659 et 869, selon la datation au carbone 14. Autre preuve : l’encre est du noir de fumée.

    Voilà tout ce qui est nouveau. C’est-à-dire strictement rien. Que le matériau soit des VIIe-IXe siècles et que l’encre soit du noir de fumée n’empêche en aucune manière que ce soit un faux moderne.

    Et si par hasard le texte a réellement été écrit entre 659 et 869, donc longtemps après les évangiles apocryphes, et par un mauvais scribe pas foutu de recopier correctement son modèle, il ne présente pas davantage le moindre intérêt (sinon pour les hyper-spécialistes des apocryphes coptes).

  • Le cardinal Zen et la liturgie traditionnelle

    Le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, est connu pour sa dénonciation sans fard du communisme chinois et de ceux qui temporisent avec lui. On sait moins qu’il célèbre volontiers la messe de saint Pie V. C’est un beau cadeau qu’il fait à la « communauté de liturgie tridentine du diocèse catholique de Hong Kong » de célébrer pour elle et avec elle la messe du jeudi saint et l’office du vendredi saint.

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    (Via Rorate Caeli)

  • Vendredi de la Passion

    Les Pontifes et les Pharisiens délibéraient entre eux, mais ils ne disaient pas : Croyons en lui ; ces hommes pervers étaient bien plus préoccupés de la pensée de nuire à Jésus pour le perdre que des moyens d’éviter leur propre perte, et cependant ils craignaient et se consultaient. « Ils disaient : Que faisons-nous, car cet homme opère beaucoup de miracles ? Si nous le laissons ainsi, tous croiront en lui, et les Romains viendront et ruineront notre pays et notre nation. » Ils craignirent de perdre les biens temporels, et ils ne songèrent pas aux biens de la vie éternelle : c’est ainsi qu’ils perdirent les uns et les autres. En effet, après la passion et la glorification du Seigneur, les Romains leur enlevèrent leur ville qu’ils prirent d’assaut, et ruinèrent leur nation qu’ils emmenèrent en captivité. Ainsi se vérifia en eux cette prédiction : « Les enfants de ce royaume iront dans les ténèbres extérieures. » (…)

    « Mais l’un d’eux, nommé Caïphe, qui était le Pontife de cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien, et vous ne pensez pas qu’il vous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple, et non pas que toute la nation périsse. Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant le Pontife de cette année-là, il prophétisa. » Nous apprenons ici que même les hommes méchants peuvent, par l’esprit de prophétie, annoncer les choses à venir. Cependant l’Évangéliste attribue ce dernier fait à un mystère tout divin ; car, dit-il, « il était Pontife », c’est-à-dire grand prêtre. (…)

    Que prophétisa donc Caïphe? « Que Jésus devait mourir pour la nation; et non seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler les enfants de Dieu qui étaient dispersés ». Ces derniers mots ont été ajoutés par l’évangéliste ; car Caïphe, dans sa prophétie, n’a parlé que de la nation juive, où se trouvaient ces brebis dont le Seigneur dit lui-même : « Je n’ai été envoyé que vers les brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais l’évangéliste savait qu’il y avait d’autres brebis qui n’étaient pas de ce bercail, et qu’il fallait réunir, afin qu’il n’y eût qu’un seul bercail et un seul pasteur. Mais tout cela doit s’entendre par rapport à la prédestination; car ceux qui n’avaient pas encore cru n’étaient encore ni les brebis ni les enfants de Dieu.

    « A partir de ce jour, ils pensèrent donc à le mettre à mort. C’est pourquoi. Jésus n’allait  plus en public parmi les Juifs ; mais il s’en alla dans le pays qui est près du désert, en une ville appelée Ephrem, et là il demeurait avec ses disciples. » Le motif de sa conduite n’était point la disparition de sa puissance. Certes, s’il l’eût voulu, il aurait vécu publiquement au milieu des Juifs, et ils ne lui auraient fait aucun mal; mais, dans cette faiblesse apparente de son humanité, il montrait à ses disciples l’exemple qu’ils devaient suivre : il leur prouvait que, pour les fidèles qui sont ses membres, il n’y aurait point de péché à se dérober aux yeux de leurs persécuteurs, et à éviter leur fureur criminelle, en se cachant, plutôt qu’à l’allumer davantage, en se présentant devant eux.

    Saint Augustin, fin du traité 49 sur saint Jean.