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  • A propos de ma « newsletter »

    Je reçois ce message :

    Inscrit depuis des années à la NewsLetter de ce blog, j’en ai reçu un dernier numéro le… 25 janvier 2014, et depuis, plus rien : je viens de réactiver. Ce message pour conseiller à Yves Daoudal de vérifier s’il n’a pas été victime d’un “bug de désabonnement” – comme on en a vu sur Twitter, par exemple –, si je ne suis pas le seul dans ce cas-là.

    N’hésitez pas à me dire si vous êtes dans le même cas. (Je constate que cette personne avait disparu de la liste.)

  • Il est interdit de faire du vin bio en Bourgogne…

    Un viticulteur bio de Beaune, Emmanuel Giboulot, a été condamné hier à 500 euros d'amende, et à une seconde amende de 500 €, mais avec sursis, pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la « flavescence dorée ».

    Au nom du principe de précaution, un arrêté préfectoral avait rendu obligatoire en juin le traitement chimique.

    Emmanuel Giboulot avait refusé, parce qu’il refuse tout traitement chimique, et parce qu’il n’y avait aucune preuve de l’existence de la maladie dans le département.

    Mais, en octobre, l’administration a découvert trois ceps contaminés dans le département. Donc elle avait raison. Donc le viticulteur devait être condamné…

    Mais, s’il y avait trois ceps contaminés (sur des millions), d’abord c’est une information nulle et non avenue, ensuite c’était forcément dans une propriété où les ceps avaient été traités… Et ça n’a donc aucun rapport avec le viticulteur bio dont aucun cep n’est contaminé.

    Emmanuel Giboulot fait appel.

  • Premier anniversaire des veilleurs

    C’est aujourd’hui le premier anniversaire des « veilleurs ». On lira ici une remarquable interview de l’un des fondateurs de ce mouvement, et sur le Salon Beige la liste des rendez-vous de ce soir.

  • La liberté en peau de chagrin

    De plus en plus souvent, la Cour suprême des Etats-Unis refuse de se prononcer sur les décisions judiciaires prises dans les Etats. Ainsi apparaît-elle au-dessus de la mêlée. Ou plutôt fait-elle mine d’apparaître ainsi. Car, chaque fois, c’est pour rendre définitive une décision favorable au droit à l’avortement sans limite ou au « mariage » homosexuel.

    Hier, elle a ainsi décidé de ne pas se prononcer sur l’affaire du photographe qui avait refusé de réaliser les photos de « mariage » de deux homosexuels à Albuquerque (Nouveau Mexique). Il avait été jugé coupable de violation des lois de l’Etat contre les discriminations. Il est donc définitivement condamné.

  • Pakistan : un couple condamné à mort pour « blasphème »

    Shafaqat Emmanuel, handicapé, et son épouse, Shagufta Kausar, serveuse, ont été condamnés à mort le 4 avril par un tribunal de Toba Tek Singh pour blasphème réalisé au travers de l’envoi de messages de texte (SMS).

    La Haute Cour de Lahore avait rejeté, il y a un mois,  leur liberté sous caution, demandée d’abord pour raison humanitaire, Shafaqat Emmanuel se trouvant à l’hôpital de la prison dans un triste état et devant être opéré. La Haute Cour avait motivé son refus en disant que le cas trouverait une solution dans les deux mois.

    En effet…

    On s’attendait à ce que Shafaqat Emmanuel soit condamné à mort, mais on pensait que sa femme écoperait de 35 ans de prison. En fait ils sont tous deux condamnés à mort, puisqu’ils sont tous deux forcément innocents : ils sont condamnés pour des SMS en anglais alors qu’ils sont analphabètes…

    Ils ont quatre enfants…

    Naturellement ils font appel, mais là, la Haute Cour de Lahore ne trouve jamais de solution dans les deux mois…

  • La dictature homosexualiste : à l’école catholique aussi

    Une religieuse dominicaine, maître-assistant de théologie à l’université Saint-Thomas d’Aquin (Aquinas College) de Nashville, a « scandalisé » les élèves d’un lycée de Caroline du Nord, comme dit la presse locale, en faisant « des réflexions anti-homosexuelles ».

    Invitée à parler lors d’une assemblée d’élèves du lycée catholique de Charlotte, le 21 mars, sœur Jane Dominic Laurel, selon les élèves cités par le journal, « a critiqué les gays et les lesbiennes, en plus d’avoir fait des remarques subversives (sic) à propos des parents isolés ou divorcés ».

    On n’en saura pas plus. Car les propos de la religieuse sont beaucoup trop effroyables pour pouvoir être reproduits. Une pétition a été lancée sur internet, en dix points, nous dit-on. Mais la pétition a curieusement été retirée alors qu’elle allait atteindre les 5.000 signatures. On n’en connaît que ce que le journal avait reproduit :

    « Nous déplorons le fait qu’une large assemblée scolaire soit devenue une tribune pour mettre en avant la question de l'homosexualité après que le pape François a déclaré dans une interview à l'automne dernier que « nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, le mariage homosexuel et l'utilisation des méthodes contraceptives. » Nous sommes en colère parce que certains ont décidé qu'ils savaient mieux que notre Saint-Père et ont invité cet orateur. »

    Une fois encore, ou plutôt comme d’habitude, on remarque comment les propos du pape sont utilisés comme caution de la subversion (et comment le mot subversion est utilisé à l’envers).

    Une pétition a été lancée pour défendre la religieuse, et surtout la doctrine de l’Eglise sur ces sujets.

  • La distribution de hochets aux courtisans continue

    Dans la série Faites ce que je dis, pas ce que je fais, le pape a décidé, dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’institution du Synode, d’« élever à l’épiscopat » le sous-secrétaire du Synode Mgr Fabio Fabene.

    Le temps n’est pas encore venu où l’évêque de Rome rappellera qu’un évêque est la tête d’un diocèse.

  • Mardi de la Passion

    L’évangile de ce jour est le passage qui précède immédiatement l’évangile de mardi dernier. L’épisode de Jésus qui monte à la fête en cachette est ainsi coupé en deux. C’est dommage pour l’unité de l’histoire et l’explication de l’apparente contradiction (« Je ne monte pas à la fête », puis il y va). Mais ainsi est fortement souligné que Jésus va à Jérusalem « non manifeste, sed quasi in occulto », non pas publiquement, mais comme en secret.

    C’est pourtant publiquement qu’il va, au milieu de la fête, enseigner dans le temple. Publiquement, mais de façon incompréhensible pour les pharisiens comme pour la foule. Car il dit qui il est, il expose le secret de sa filiation divine et l’autorité qui fait de lui le maître du sabbat. Mais cela reste précisément un secret, qui ne peut être compris que par ceux qui mettent leur foi en lui. Cela reste un secret total en ce qui concerne l’évangile d’aujourd’hui, puisqu’il se termine avant que Jésus prenne la parole.

    Comme le remarque dom Pius Parsch, c’est bel et bien en secret aussi que vient Jésus au cours de la messe : caché sous l’apparence du pain et du vin. Et reconnu par ceux-là seuls qui croient en lui.

    La première lecture est l’épisode de Daniel dans la fosse aux lions. Episode qui était peint sur les murs des catacombes, et qui cachait aussi un secret. Daniel, les bras étendus comme en croix, flanqué de deux lions prêts à le dévorer, c’était le Christ en sa Passion. Et c’était le martyr alter Christus. L’Eglise dans la persécution. Qui se cache dans des tombeaux mais triomphera à la Résurrection.