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  • La veillée c'est jeudi prochain

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  • Préparez-vous pour demain soir

    Préparez-vous à entendre le chœur des pleureuses et des indignés, dimanche soir et lundi : il y a des élections législatives demain en Hongrie, et l’on sait déjà qu’elles seront remportées haut la main par le parti de Viktor Orban.

    La seule inconnue est de savoir si le Fidesz aura « seulement » une confortable majorité absolue ou, comme aujourd’hui, la majorité des deux tiers.

    L’autre inconnue est le score du parti dit « d’extrême droite » Jobbik, qui talonne l’union de la gauche dans les sondages et pourrait la dépasser.

    La gauche est plus que jamais dans la panade. Tous les partis se sont réunis sur le seul objectif de battre Orban, mais ils sont à couteaux tirés sur tout le reste. Et, en pleine campagne, le vice-président du parti socialiste a été arrêté après la découverte d’un compte non déclaré en Autriche, sur lequel figuraient des centaines de milliers d’euros…

    Quant à la campagne elle-même de la gauche, elle est du niveau de notre classe politico- médiatique. Le chef de file des socialistes, Attila Mesterhazy, a déclaré  que « le gouvernement Orban n’a apporté que la pauvreté, l’émigration et la peur », et l’ancien Premier ministre Ferenc Gyurcsany (qui avait réellement apporté la pauvreté et l’émigration) a averti que c’est une élection « historique », parce que « il s'agit de choisir entre la liberté et la tyrannie ».

    Ce qui est grave, évidemment, est que les Hongrois vont encore choisir la tyrannie. Et que l’UE ne fait plus rien : « L'UE a abandonné la Hongrie en 2012, dit le politologue Laszlo Lengyel. Nous sommes un petit pays, et tant que la politique d'Orban n'est pas contagieuse, l'UE ne fera rien. »

  • « Nos » chaldéens vont-ils récupérer leurs propriétés en Turquie ?

    L’agence Fides nous apprend que 84 familles chaldéennes originaires de Turquie et actuellement résidentes à l’étranger –en particulier en France – ont entamé les procédures légales afin de rentrer en possession des terrains et des maisons qu’elles ont été contraintes de quitter sous la menace des services de sécurité après le coup d’Etat militaire du 12 septembre 1980.

    La demande de restitution des biens a été transmise au ministère turc de l’Intérieur. Les terrains et les maisons en question se trouvent dans la préfecture de Sirnak, dans le sud-est de la Turquie, à la frontière avec l’Irak, une région peuplée en majorité par des Kurdes. Ils se concentrent dans la zone d’un village demeuré inhabité mais qui a été à plusieurs reprises utilisé comme base par l’organisation communiste kurde PKK. Au cours de ces dernières années, les propriétés ont été occupées et utilisées abusivement par des personnes se présentant comme « gardiens » des biens que les chaldéens ont été contraints à abandonner.

  • Deux prêtres et une religieuse enlevés au Cameroun

    Deux prêtres italiens et une religieuse canadienne ont été enlevés au nord du Cameroun la nuit dernière par des hommes armés qui ont dévasté les habitations.

    C’est à la frontière du Nigeria, dans la région où avait été enlevé le prêtre français Georges Vandenbeusch à la mi-novembre.

    Il faut croire que ça rapporte. Mais ce n’est pas sérieux d’avoir déjà tout dépensé. Enfin, cette fois ce n’est pas à nous de payer…

  • Quand l’incroyante de la pastorale des jeunes (sic) questionne le pape…

    Cinq Belges de la pastorale néerlandophone des jeunes sont allés au Vatican pour interviewer François. Cette rencontre a eu lieu le 31 mars dernier, et le contenu de l’entretien a été diffusé le 3 avril à la télévision belge.

    « Le Pape a-t-il un message pour les jeunes ? » demande une jeune non-croyante de la petite délégation. Il y répond en insistant sur la centralité de l’Homme. « L’homme qui a été rejeté du centre et a glissé vers les périphéries, au profit du pouvoir et de l’argent ».

    La jeune non croyante de la pastorale des jeunes est toujours non croyante, mais peut-être a-t-elle compris qu’elle doit voter socialiste…

  • Samedi de la quatrième semaine de carême

    Hier, dans l’évangile, Thomas disait aux autres apôtres : « Allons-y nous aussi, afin de mourir avec lui. » Mais personne n’est mort, et au contraire Lazare qui était mort est ressuscité. Aujourd’hui l’évangile nous rappelle : « Personne ne l’arrêta, car son heure n’était pas encore venue. »

    Son heure va venir, et à partir de demain, ou plutôt de ce soir, c’est le temps de la Passion, qui nous oriente vers le sacrifice de la Croix, la mort de Jésus dans laquelle seront baptisés les catéchumènes. Aujourd’hui est célébrée la dernière messe d’appel des catéchumènes au baptême. Dans les temps antiques on la connaissait sous le nom de « Sitientes », car c’est le premier mot de l’introït : « Vous qui avez soif, venez aux eaux, dit le Seigneur, et vous qui n’avez pas d’argent, venez et buvez avec joie » : Sitientes venite ad aquas (…) et bibite cum lætitia.

    Isaïe parle aussi de cette eau dans la première lecture : « Celui qui a pitié d’eux les conduira et les mènera boire aux sources des eaux. » Le peuple d’Israël est assimilé à un troupeau de brebis que le bon Pasteur conduit dans les meilleurs pâturages et aux meilleures sources. C’est ce que chante aussi le psaume 22, qui est le chant de la communion : « C’est le Seigneur qui me conduit, et rien ne pourra me manquer : Il m’a établi dans un lieu de pâturages : Il m’a amené près d’une eau fortifiante. » Dóminus regit me, et nihil mihi déerit : in loco páscuæ ibi me collocávit : super aquam refectiónis educávit me.

    Le baptême est une illumination, cette eau donne la lumière, et dans l’évangile (saint Jean 8, 12-20) Jésus déclare : « Je suis la lumière du monde, celui qui me suit (…) aura la lumière de la vie. » La lumière de la vie éternelle.

    Et ceux à qui Jésus communique la lumière deviennent eux-mêmes lumière du monde, par participation à la lumière divine, comme il le dit à ses apôtres (en saint Matthieu) : « Vous êtes la lumière du monde, que votre lumière luise devant tes hommes, afin que voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans le ciel. »

    Le Père dont Jésus ose dire aux pharisiens qu’ils ne le connaissent pas. Parce que pour connaître le Père, il faut renaître dans le Fils.