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  • Répugnant

    La nomination de Brendan Eich comme directeur général de Mozilla avait été critiquée parce que l’homme (l’un des principaux créateurs de Firefox) avait donné 1.000 dollars pour la campagne contre le « mariage » homosexuel en Californie.

    La pression montait. Avant-hier Brendan Eich affirmait qu’il ne démissionnerait pas. Hier il a démissionné.

    La société Mozilla s’est fendue d’un long communiqué écœurant d’homosexualisme dictatorial et de repentance gluante :

    « Mozilla se targue d’être tenue à des normes différentes, et cette semaine nous n’avons pas honoré notre réputation. Nous savons pourquoi les gens sont peinés et fâchés et ils ont raison : c’est parce que nous n’avons pas été fidèles à nous-mêmes. »

    Il y en a ainsi plusieurs paragraphes, et l’on demande humblement pardon de n’avoir pas réagi plus vite, et l’on assure que la leçon est comprise… « Notre mission sera toujours de faire que le Web soit toujours plus ouvert afin que l’humanité soit plus forte, plus inclusive et plus juste »…

    Le communiqué ose affirmer : « Nous avons des employés d’une large diversité d’opinions. Notre culture de l’ouverture encourage le personnel et la communauté à partager leurs croyances et leurs opinions en public. »

    Mais être opposé à la dénaturation du mariage, ce n’est pas une opinion, c’est une atteinte à l’éthique…

    Il s’agit bien d’une inversion.

  • Taubira fait le vide (de nouveau)

    A peine reconduite dans ses fonctions, Christiane Taubira se venge de ses turpitudes sur ses adjoints (pour la deuxième fois en deux ans) : son directeur de cabinet Christine Maugüé et son adjoint François Pion, et son chef de cabinet, Florence Gouache, sont virés…

  • L’audace des francs-maçons

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    Les francs-maçons se mobilisent contre l’abstention aux européennes. Parce qu’ils redoutent une « abstention record ou un vote de protestation en faveur des candidats représentants des mouvements ou partis extrémistes, populistes, europhobes voire racistes, antisémites, homophobes ».

    C’est l’argument « le plus audacieux », écrit un certain François Koch qui nous apprend la nouvelle.

    Quelle audace, en effet, de rabâcher la pensée unique que les francs-maçons ont installé depuis longtemps dans tous les pouvoirs…

  • Suspense à Mantes-la-Ville…

    Hier a été lancé un appel pour « sauver la mosquée de Mantes-la-Ville ». Car l’Association des musulmans de Mantes-Sud, qui avait « des relations privilégiées avec l’ancienne maire PS Monique Brochot » était en train de récolter des fonds pour racheter l’ancien local de la Trésorerie, acquis par la municipalité pour 600.000 € dans le but de le revendre aux musulmans. Mais, avant-hier, il manquait encore 200.000 €. Et ce soir entre en fonctions la nouvelle municipalité… FN qui a fait de l’opposition à la mosquée un de ses thèmes de campagne…

    Il paraît que 120.000 € ont été récoltés dans la seule journée d’hier…

    (Mantes-la-Ville est la seule localité d’Ile-de-France à avoir porté le FN à la mairie : c’est une belle revanche de Jean-Marie Le Pen, que le maire de l’époque, Annette Peulvast-Bergeal, avait fait lourdement condamner pour lui avoir crié son ras-le-bol du « harcèlement citoyen » contre le FN. Annette Peulvast-Bergeal, qui avait perdu la mairie en 2008, se présentait de nouveau, et a perdu de nouveau.)

  • La destruction quotidienne de l’Eglise ?

    Extrait d’une analyse de Francesco Colafemmina, intéressante mais qui fait terriblement froid dans le dos, traduite par Benoît et moi :

    (…) un pape qui, critiquant chaque jour, avec violence verbale, ces chrétiens qui, selon lui seraient un «problème» dans l'Eglise, a pour objectif de structurer le consensus envers sa personne et la «nouvelle Église» qu'il incarnerait.Il le structure, parce qu'il sait que le téléspectateur ou le lecteur de nouvelles en ligne, indépendamment de sa foi ou de son athéisme, ne cherche pas de certitude, mais des doutes. Et malgré le fait que chaque démolisseur de certitude s'impose à son tour comme dogmatique, la société contemporaine aime la destruction de ce qui jusqu'à récemment semblait solide, résistant, réfractaire à l'esprit mondain. (...) D'où les constantes, exténuantes prédications à Santa-Marta qui, malgré leur concinnitas (ajustement étudié) sont d'une désarmante répétitivité. Des prédications où reviennent de manière obsessionnelle la comparaison entre les pharisiens de l’Evangile et les prétendus catholiques qui croient qu'ils sont les détenteurs de l'orthodoxie et de la justice et conditionnent ainsi l'image de l'Eglise.

  • Vendredi de la quatrième semaine de carême

    Il a ressuscité la fille du chef de la synagogue lorsqu’elle était encore étendue dans sa demeure ; il a ressuscité le jeune fils de la veuve qu’on portait déjà hors de la ville ; il a ressuscité Lazare enseveli depuis quatre jours. Que chacun examine l’état de son âme: si elle pèche, elle meurt; le péché, c’est la mort de l’âme. Mais quelquefois on pèche en pensée. Ce qui est mal t’a causé du plaisir. Tu as consenti, tu as péché. Ce péché t’a donné le coup de la mort ; mais la mort est à l’intérieur, parce que la mauvaise pensée ne s’est pas réduite en acte. Voulant montrer qu’il ressusciterait cette âme, le Seigneur ressuscita cette jeune fille qui n’avait pas encore été portée dehors, mais qui gisait sans vie dans sa demeure, indiquant par là un péché caché. Toutefois, si tu ne t’es pas borné à consentir à la mauvaise pensée, mais qu’en outre tu aies fait le mal, tu as transporté le mort en dehors des portes; tu es dehors, et tu es emporté mort. Cependant le Seigneur ressuscita aussi ce mort et le rendit à sa mère qui était veuve. Si tu as péché, fais pénitence; et le Seigneur te ressuscitera et te rendra à l’Église, ta mère. Le troisième mort est Lazare. Il y a un genre de mort bien cruel : on l’appelle la mauvaise habitude; car autre chose est de pécher, autre chose est de contracter l’habitude du péché. Celui qui pèche et qui se corrige aussitôt, revient bien vite à la vie; comme il n’est pas encore enlacé par l’habitude, il n’est pas encore enseveli. Mais celui qui a l’habitude de pécher est enseveli, et l’on dit de lui avec raison : Il sent mauvais. Car il commence à avoir une mauvaise réputation, qui se répand autour de lui comme une odeur insupportable. Tels sont tous ceux qui s’accoutument aux crimes, qui sont perdus de mœurs. Tu lui dis : N’agis pas ainsi ; est-ce qu’il t’entend, celui que la terre étouffe, que la corruption déjà gagné et qui est écrasé sous le poids de l’habitude? Et cependant, même ce dernier, Jésus-Christ est assez puissant pour le ressusciter.

    (…)

    Ce ne peut être qu’un grand coupable celui que représentent ces quatre jours de mort et de sépulture. Pourquoi donc Jésus-Christ se trouble-t-il lui-même, sinon pour te montrer comme tu dois être troublé lorsque tu es chargé et accablé d’une si grande masse de péchés ? Tu t’es examiné, tu t’es reconnu coupable et tu as dit en toi-même : J’ai fait cela, et Dieu m’a épargné ; j’ai commis telle faute, et Dieu a différé de me punir ; j’ai entendu l’Evangile, et je l’ai méprisé ; j’ai reçu le baptême, et je suis retombé dans les mêmes fautes : que faire, où aller ? comment m’échapper ? Quand tu parles ainsi, déjà Jésus-Christ frémit en toi, car ta foi frémit, et dans la voix du frémissement, apparaît l’espérance de la résurrection. Si la foi est en nous, Jésus-Christ s’y trouve et frémit : si la foi est en nous, Jésus-Christ est en nous.

    (…)

    Qu’il frémisse aussi en toi, si tu te prépares à revivre. A tout homme, accablé par une mauvaise habitude, il est dit : « Jésus vint vers le tombeau. Or, c’était une grotte, et une pierre avait été placée au-dessus ». Le mort qui se trouve sous la pierre, c’est le pécheur sous la loi. Vous le savez, la loi donnée aux Juifs fut écrite sur la pierre. Or, tous les pécheurs sont sous la loi; ceux qui vivent bien sont avec la loi. La loi n’est point établie pour le juste. Que veulent donc dire ces paroles : « Ecartez la pierre? » Elles veulent dire : prêchez la grâce. Car l’apôtre Paul se dit ministre du Nouveau Testament, non de la lettre, mais de l’esprit. « Car », dit-il, « la « lettre tue, et l’esprit vivifie ». La lettre qui tue est comme une pierre qui écrase. « Ecartez la pierre », dit-il, écartez le poids de la loi, prêchez la grâce. « Car, si la loi qui a été donnée pouvait vivifier, alors vraiment la justice viendrait de la loi. Mais la loi écrite a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût, par la foi en Jésus-Christ, donnée en ceux qui croient »; donc, « écartez la pierre ».

    (…)

    « Ils enlevèrent donc la pierre, et Jésus, élevant les yeux en haut, dit : Mon Père, je vous rends grâces de ce que vous m’avez exaucé. Pour moi, je savais bien que vous m’exaucez toujours; mais je l’ai dit à cause du peuple qui m’entoure, afin qu’ils croient que vous m’avez envoyé. Ayant dit ces mots, « il cria à haute voix ». Il frémit, il pleure, il crie à haute voix. Qu’il a de peine à se lever celui qu’oppresse le poids d’une, mauvaise habitude ! Cependant il se lève; une grâce cachée lui rend intérieurement la vie; il se lève après avoir entendu ce grand cri. Qu’arriva-t-il ensuite ? « Il s’écria à haute voix : Lazare, viens dehors. Et soudain le mort sortit, ayant les mains et les pieds liés avec des bandes et le visage enveloppé d’un suaire. » Tu t’étonnes qu’il ait marché les pieds liés, et tu n’es pas étonné qu’il soit ressuscité après quatre jours? En ces deux faits agissait la puissance de Dieu, et non les forces du mort. Il marcha, et il était encore lié; il était encore enveloppé, et cependant il sortit du tombeau : qu’est-ce que cela signifie? Quand tu violes la loi, tu es étendu mort; et si tu la violes en choses graves, comme j’ai dit plus haut, tu es enseveli; quand tu confesses tes péchés, tu sors. Qu’est-ce, en effet, que sortir, sinon sortir d’un lieu caché et se montrer? Mais que tu confesses tes fautes, c’est Dieu qui le fait en te criant à haute voix, c’est-à-dire en t’appelant par une grande grâce. C’est pourquoi le mort qui s’avance encore lié, c’est le pécheur qui se confesse, mais qui est encore coupable; et pour que ses péchés soient remis, le Seigneur dit à ses ministres : « Déliez-le et laissez-le aller ». Que veut dire : « Déliez-le et laissez-le aller? » : « Ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel ».

    Saint Augustin, extraits du traité 49 sur saint Jean.