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  • Foi extraordinaire

    Un nouveau programme va faire son apparition sur la chaîne catholique américaine EWTN, intitulé « Foi extraordinaire » : Extraordinary Faith TV.

    Ce programme a pour ambition de « mettre en valeur la beauté de l’art sacré catholique classique, architecture, liturgie et musique ». « Une attention particulière sera accordée à la messe latine traditionnelle, connue également comme forme extraordinaire ou messe tridentine. Cette forme historique du culte catholique a connu un regain de popularité ces dernières années, surtout chez les jeunes, et elle est une riche source de vocations au sacerdoce et à la vie religieuse. »

    Extraordinary Faith TV travaille depuis deux ans à l’élaboration de ses programmes, sous la direction de deux militants de la liturgie traditionnelle : le producteur et scénariste américain Alex Begin, et la journaliste anglaise Mary O’Regan. Pour que le message soit reçu au mieux, ils s’engagent à répondre aux normes de productions les plus élevées : une équipe de professionnels a été réunie à Los Angeles.

    Huit épisodes de 30 minutes ont déjà été tournés. Le premier est consacré à la « Misión de San Juan Capistrano », la mission Saint Jean de Capistran, fondée en 1775 près du village indien de Sajavit en Nouvelle-Espagne (Californie), où il y a sept messes le dimanche, dont deux célébrées dans la forme extraordinaire. Il sera diffusé le 14 avril, puis le 18.

    Chaque épisode sera mis en ligne, un mois après sa première diffusion, sur le site de l’émission : www.extraordinaryfaith.tv (qui sera ouvert le 7 avril). Ce site comportera de nombreuses informations sur la liturgie traditionnelle. L’équipe proposera une formation à la messe de saint Pie V, gratuite, dans les paroisses, à condition que la paroisse bénéficiaire s’engage à ce que soit célébrée au moins une fois par mois la messe selon le missel de 1962.

  • Au moins les Espagnols sont contents…

    La presse espagnole salue Hidalgo, la «femme andalouse» de Paris.

    L'Espagne fière du choix de Manuel Valls pour Matignon.

    Si les Espagnols en sont si fiers, on les leur rend volontiers… (Mais sans doute les Espagnols sont-ils contents qu’ils soient chez nous et non chez eux.)

  • Valls halal et casher

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    "Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël." (Phrase prononcée le 17 juin 2011, jour où il se déclare candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle...)

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    "Je souhaite une évolution de la loi de séparation de 1905 pour qu’un peu d’argent public aille à la construction de mosquées."

  • Valls frénétique

    valls.jpgManuel Valls dévoré d’ambition croit être arrivé à l’avant dernière marche de ce que certains appellent encore le pouvoir suprême, qui ne l’est plus depuis longtemps. Il a toutes les chances de se griller. Car c’est sur lui que va retomber l’inévitable poursuite et regain d’impopularité.

    Nicolas Sarkozy était lui aussi dévoré d’ambition. Mais il avait eu l’intelligence de ne pas passer par la case Matignon…

  • Mardi de la quatrième semaine de carême

    L’antienne du Magnificat reprend l’avant-dernière phrase de l’évangile de ce jour : « Personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas venue. »

    Il est regrettable que cet évangile ne commence pas un peu avant, afin de montrer l’inclusion. Car, juste avant, Jésus dit à ses « frères » qui lui demandent d’aller se produire à la fête : « Mon temps n’est pas encore venu. » Et après avoir ajouté : allez-y, vous, mais moi je ne vais à cette fête, il dit encore : « parce que mon temps n’est pas accompli ».

    Est-ce parce qu’on est embarrassé que l’on a coupé le début du chapitre 7 ? Parce qu’il n’est pas convenable de montrer Jésus affirmant à ses frères qu’il n’ira pas à la fête, et le voir aussitôt après monter lui aussi à la fête ? Jésus qui se contredit comme quelqu’un d’indécis, ou, pire, qui trompe ses frères… L’un ou l’autre est en effet n’est guère digne du Sauveur… En fait ce n'est pas le cas, puisque ce passage sera l'évangile du mardi de la Passion.

    Mais c’est là qu’est important le « Mon temps n’est pas encore venu… mon temps n’est pas accompli… » qui deviendra in fine : « Son heure n’était pas encore venue », pour expliquer que ceux qui veulent le faire mourir ne le saisissent pas alors qu’ils en ont le mobile, l’occasion et la possibilité.

    Car c’est ainsi que commençait, dans le même évangile de saint Jean, le miracle de Cana : « Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. »

    Vous croyez que mon heure, c’est de faire des miracles éclatants et de me faire roi d’Israël, mais mon heure, ce sera de subir le châtiment le plus infamant. En attendant, je vais faire ce que vous demandez, mais pas comme vous le pensez.

    Oui, je vais transformer l’eau en vin. Mais personne ne le saura en dehors du maître de cérémonie et de mes disciples, et la vraie signification du miracle n’est pas temporelle, elle est cachée : c’est le symbole du sacrement que j’instituerai.

    Oui, je vais aller à cette fête, mais pas pour m’exhiber comme un faiseur de miracles. J’y vais pour expliquer qui je suis vraiment, dans l’intimité de la Sainte Trinité. Et toute la discussion tourne autour de l’identité de Jésus. Et Jésus finit par parler de « celui qui m’a envoyé », que vous ne connaissez pas, mais que je connais, parce que « Je Suis de Lui » : ab ipso sum. Ses interlocuteurs comprennent la portée du blasphème : « ils cherchaient donc à l’arrêter ». Ce qui n’était pas vraiment ce qu’escomptaient ses frères quand ils lui demandaient de « montrer ses œuvres » à la fête…