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  • Mbathio Beye, Miss Racisme 2012

    Mbathio-Beye-MIss-Black-France-2012_portrait_w674.jpgLe concours était ouvertement raciste. Mais il n’y a aucune réaction. En plus, Miss Black France n’est pas française (son titre non plus, il est vrai).

    A comparer avec le concours de Miss Univers, dont le comité d’élection avait refusé la candidature d’une transsexuelle, au motif que les statuts stipulaient que les candidates devaient être nées de sexe féminin. Mais là il y a eu des protestations, et il y en a eu tellement, des lobbies adéquats, que la candidate, devenue l’icône de l’idéologie « transgenre », a été autorisée à concourir...

  • 19 chrétiens assassinés hier au Nigeria

    Des hommes armés ont attaqué dimanche matin un lieu de réunion de la communauté chrétienne à Kano, dans le nord du pays, faisant 15 morts et de nombreux blessés.

    A Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno (nord-est), une autre attaque contre une messe a fait quatre morts. Six hommes en voiture ont ouvert le feu sur l'assemblée alors que le prêtre donnait la communion aux fidèles.

    Ces opérations n'ont pas été revendiquées mais portent la marque de Boko Haram.

  • La LCWR, c’est moderne, mais c’est un mouroir

    Sandro Magister publie la traduction du texte intégral du document de la congrégation pour la doctrine de la foi sur les motifs qui ont conduit Rome à exiger une réforme de la LCWR, la conférence des supérieures des religieuses des Etats-Unis, dont les discours et prises de position contiennent de « sérieuses erreurs théologiques et doctrinales ».

    Il nous apprend en même temps que la moyenne d’âge des religieuses affiliées à la LCWR est de 74 ans, et qu’en 2009 seulement 9% des communautés avaient au moins cinq novices.

  • Sainte Catherine de Sienne

    Mes serviteurs qui sont encore dans l’amour imparfait me cherchent et m’aiment à cause de la  consolation et du bonheur qu’ils trouvent en moi. Et comme je récompense tout le bien qui se fait, petit ou grand, selon la mesure de l’amour qui agit, je donne des consolations spirituelles, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, dans le temps de la prière. Je ne le fais pas pour que l’âme reçoive mal la consolation, c’est-à-dire quelle s’arrête plus à la consolation que je lui donne qu’à moi-même, mais bien pour qu’elle regarde plus l’ardeur de ma charité à donner et son indignité à recevoir, que le plaisir qu’elle trouve dans ces consolations. Mais si dans son ignorance elle s’arrête à la seule jouissance, sans faire attention à mon amour envers elle, alors elle tombe dans un malheur et un égarement que je vais te faire connaître.

    Elle est trompée d’abord par cette consolation qu’elle cherche et dans laquelle elle se complaît. Car quelquefois je la console et je la visite plus qu’à l’ordinaire ; et quand je me retire, elle revient sur ses pas pour retrouver les jouissances dans la route qu’elle avait suivie. Je ne donne pas toujours de la même manière, afin qu’elle sache que je distribue ma grâce comme il plaît à ma bonté et comme le demandent ses besoins. Mais l’âme ignorante recherche la consolation dans les mêmes choses, comme si elle voulait imposer une règle à l’Esprit Saint.

    Elle ne doit pas agir ainsi, mais elle doit passer avec courage par ce pont de la doctrine de Jésus crucifié, et recevoir en la manière, au lieu et au moment choisis par ma bonté pour lui donner. Si je ne lui donne pas, je le fais par amour et non par haine, pour qu’elle me cherche en vérité et qu’elle ne m’aime pas seulement pour son plaisir, mais qu’elle s’attache plutôt à ma charité qu’à la consolation. Si elle ne le fait pas, et si elle cherche, la jouissance selon sa volonté et non selon la mienne, elle trouvera la peine et la honte, parce qu’elle se verra privée de ce plaisir où elle avait fixé le regard de son intelligence.

    Tels sont ceux qui s’arrêtent aux consolations : ils ont goûté ma visite d’une certaine manière, et ils veulent toujours y revenir. Leur ignorance est telle, que, si je les visite d’une autre façon, ils résistent et ne veulent me recevoir que comme ils le désirent. Cette erreur vient de leur attachement à la jouissance spirituelle qu’ils ont trouvée en moi.

    L’âme se trompe, parce qu’il est impossible qu’elle soit visitée toujours de la même manière. Elle ne peut rester stationnaire, elle avance ou elle recule dans la vertu, et alors elle ne peut recevoir de ma bonté les mêmes grâces ; je les varie au contraire, je lui donne tantôt la grâce spirituelle, tantôt une contrition et un regret qui semblent la bouleverser. Quelquefois je serai dans l’âme, et elle ne me sentira pas ; quelquefois je manifesterai ma volonté, c’est-à-dire mon Verbe incarné, de différentes manières aux yeux de son intelligence, et cependant il semblera que l’âme ne goûte pas l’ardeur et la joie que cette vision devrait lui donner. D’autres fois, au contraire, elle ne verra rien, et goûtera un grand bonheur.

    Je fais tout cela par amour, pour la sauver, pour la faire croître dans l’humilité et la persévérance, pour lui apprendre à ne pas vouloir me donner de règle, et à ne pas mettre sa fin dans la consolation, mais seulement dans la vertu, dont je suis le fondement. Qu’elle reçoive humblement les différents états où elle se trouve, qu’elle reconnaisse avec amour l’amour avec lequel je donne. Qu’elle croie fermement que j’agis toujours uniquement pour la sauver ou la faire parvenir à une plus grande perfection. Elle doit être toujours humble et placer son principe et sa fin dans la fidélité à ma charité, et recevoir dans cette charité le plaisir et la privation, selon ma volonté et non selon la sienne. Le moyen d’éviter les pièges de l’ennemi est de recevoir tout de moi par amour, parce que je suis la fin suprême de l’homme et que, toute chose doit être basée sur ma douce volonté.

    Sainte Catherine de Sienne, Dialogues, 68.

  • 3e dimanche après Pâques

    Dom Pius Parsch (Guide dans l’année liturgique) fait remarquer que le temps pascal peut se diviser en deux parties. La première partie vient de se terminer. Elle insistait sur la Résurrection, le baptême, et l’eucharistie. Voici que commence la deuxième partie, axée sur la préparation à l’Ascension et à la Pentecôte, quand le Christ ressuscité quittera cette terre et enverra le Saint-Esprit pour le remplacer. Cette préparation est une spiritualisation, dont le point culminant sera la Pentecôte, et cette réception du Saint-Esprit a pour but de nous rendre forts dans les combats qui nous attendent.

    Tous les évangiles de ces dimanches sont empruntés au discours d’adieu du Christ à ses apôtres après la Cène. Il voulait les consoler de son départ, « ancrer leur cœur auprès de lui dans le ciel et les rendre capables de supporter la souffrance sur la terre ». « L’Église applique ces passages au temps qui suit Pâques. » Et nous les applique, à nous, aujourd’hui.

    « Jusqu’ici, nous fêtions Pâques. Nous nous sentions pour ainsi dire au ciel. Volontiers nous aurions dit comme saint Pierre : “Il fait bon ici, dressons-y nos tentes !” Nous allions oublier que nous sommes encore sur la terre. L’Église nous ramène aux âpres réalités de la vie quotidienne. Elle ne nous les peint pas en rose ; elle ne nous présente pas un Éden où ne fleurissent que des roses sans épines. Elle le dit clairement aux nouveaux chrétiens comme à nous : la vie chrétienne est une vie dure, difficile, une vie remplie de souffrances, de combats, d’épreuves ; la vie chrétienne est un pèlerinage vers la patrie céleste. »

    Mais la jubilation pascale ne diminue pas pour autant, elle augmente plutôt. « Jubilate », insiste l’Introït, qui fait chanter cinq alléluias.

  • Circulez…

    La justice égyptienne a clos, « faute de preuves », le procès intenté contre les « inconnus » qui avaient massacré 27 coptes et blessé 320 autres le 9 octobre dernier. (il s’agissait de l’armée réprimant une manifestation. Certains coptes avaient été écrasés et horriblement mutilés par des véhicules militaires). Les coupables « n’ont pas pu être identifiés ».

    Les juges ont donc abandonné les charges contre les 28 coptes qui avaient été arrêtés après coup et qui étaient accusés d’avoir tiré sur leurs frères…

  • L’avocat tchétchène qui menace Moscou

    Un avocat tchétchène, Daguir Khassavov, a déclaré sur la chaîne russe Ren-TV qu’il fallait instaurer des tribunaux de la charia en Russie, et installer un califat mondial :

    « Les musulmans ne veulent pas avoir affaire au système actuel. Vous pensez que nous sommes venus en Russie comme dans un pays étranger. Mais nous pensons que nous sommes chez nous ici. Peut-être que c’est vous les étrangers et que nous sommes chez nous. Et nous allons instaurer les règles qui nous conviennent, que cela vous plaise ou non. Toute tentative pour l’empêcher entraînera un bain de sang. Ce sera une seconde Mer Morte. Nous noierons la ville [Moscou] dans le sang. »

    Le parquet de Moscou et le barreau ont ouvert une enquête. Et les réactions ont été si vives que Daguir Khassavov s’est empressé de quitter la Russie. Selon la BBC citant l’association des réfugiés politique russes, il serait « dans un pays européen indéterminé ». Il pourrait bien être en Angleterre, où il est chez lui, puisqu’on y dénombre déjà plus d’une centaine de tribunaux de la charia…

  • Une grande première

    La « commission des pétitions » du Parlement espagnol a jugé recevable la demande d’un réfugié pakistanais, Imran Firasat, qui demande l’interdiction du Coran en raison des appels qu’il contient à la haine et à la violence, au jihad, à la discrimination, et parce qu’il est incompatible avec la liberté d’expression et la liberté religieuse.

    La commission des pétitions a donc décidé de transmettre la demande à la commission constitutionnelle.

    (via l’Observatoire de l’islamisation)

     

  • Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

    Saint Louis-Marie contemple tous les mystères à partir de l'Incarnation qui s'est accomplie au moment de l'Annonciation. Ainsi, dans le Traité de la vraie dévotion, Marie apparaît comme le "vrai paradis terrestre du Nouvel Adam", la "terre vierge et immaculée" dont Il a été formé (n. 261). Elle est également la Nouvelle Eve, associée au Nouvel Adam dans l'obéissance qui répare la désobéissance originelle de l'homme  et  de  la  femme  (cf.   ibid., n. 53; saint Irénée, Adversus haereses, III, 21, 10-22, 4). A travers cette obéissance, le Fils de Dieu entre dans le monde. La Croix elle-même est déjà mystérieusement présente à l'instant de l'Incarnation, au moment de la conception de Jésus dans le sein de Marie. En effet, l'ecce venio de la Lettre aux Hébreux (cf. 10, 5-9) est l'acte d'obéissance primordial du Fils au Père, c'est déjà  l'acceptation  de son Sacrifice rédempteur "lorsqu'il entre dans le monde".

    "Toute notre perfection - écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort - consistant à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus parfaitement à Jésus Christ. Or, Marie étant la plus conforme à Jésus Christ de toutes ses créatures, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ" (Traité de la vraie dévotion, n. 120). En s'adressant à Jésus, saint Louis-Marie exprime combien est merveilleuse l'union entre le Fils et la Mère:  "elle est tellement transformée en vous par la grâce qu'elle ne vit plus, qu'elle n'est plus; c'est vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en elle... Ah! si on connaissait la gloire et l'amour que vous recevez en cette admirable créature... Elle vous est si intimement unie.... elle vous aime plus ardemment et vous glorifie plus parfaitement que toutes vos autres créatures ensemble" (n. 63).

    Jean-Paul II, lettre aux Montfortains, 8 décembre 2003

    (N.B. – On célèbre la fête de saint Louis-Marie Grignion de Montfort le 28 avril dans les diocèses bretons.)

     

  • Saint Pierre Canisius

    L’Église loue, en saint Pierre Canisius, non seulement la sagesse, mais aussi la force héroïque pour soutenu le dogme catholique contre les violences et les embûches des protestants. A cet égard, Canisius peut être comparé à saint Jean Chrysostome, à saint Jean Damascène, à ceux des anciens Docteurs qui non seulement ont enseigné, mais aussi beaucoup souffert pour la foi. En effet, les fatigues et les épreuves supportées par notre saint apôtre pour conserver à l’Allemagne ce trésor de foi catholique que saint Boniface avait jadis consacré de son sang, sont incroyables. Que le laurier du docteur ceigne donc le front de saint Pierre Canisius ; mais qu’à ce laurier la liturgie ajoute aussi le mérite, le martyre, d’une vie missionnaire de près de huit lustres dans un pays hostile à la foi catholique, action missionnaire qui justifie pour Canisius le glorieux surnom de marteau du Luthéranisme.

    Bienheureux cardinal Schuster

    Le témoignage de Benoît XVI, le 9 février 2011, sur le catéchisme de saint Pierre Canisius :

    Rien que de son vivant, on dénombrait déjà 200 éditions de ce Catéchisme ! Et des centaines d'éditions se sont succédé jusqu'au XXe siècle. Ainsi en Allemagne, les personnes de la génération de mon père appelaient encore le Catéchisme simplement le Canisius : il est réellement le catéchiste de l’Allemagne, il a formé la foi des personnes pendant des siècles.