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  • Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ

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    (icône copte, VIIe siècle)

  • Hodie scietis

    Hodie scietis quia veniet Dominus, et salvabit nos, et mane videbitis gloriam ejus.

    Aujourd’hui vous saurez que le Seigneur vient pour nous sauver, et demain matin vous verrez sa gloire.

  • Prier pour le Pakistan

    L’armée pakistanaise serait sur le point de pousser le gouvernement à quitter le pouvoir, sans fomenter un coup d’Etat au sens strict.

    Le prétexte serait ce que les journalistes appellent le « Memogate ». Un homme d’affaires pakistanais écrivait dans le Financial Times, le 10 octobre, qu’un diplomate de son pays avait demandé qu’une note de son gouvernement soit transmise au Pentagone. Dans cette note, le pouvoir pakistanais demandait aux Etats-Unis de lui venir en aide pour éviter un coup d’Etat militaire, dû à l’exaspération de l’armée suite à l’opération américaine contre Ben Laden, qui était une violation du territoire pakistanais. Le diplomate était en fait l’ambassadeur, qui a démenti, mais a démissionné. Et les Etats-Unis n'ont pas jugé le mémorandum crédible. Mais l’opposition exige une enquête judiciaire sur cette affaire. Et l’armée y pousse aussi. Or l’armée exige que les dirigeants politiques démissionnent lorsqu’ils sont l’objet d’une enquête…

    Jeudi, le Premier ministre Yousouf Raza Gilani a ouvertement dénoncé des « complots » visant à faire chuter son gouvernement, et a martelé que l’armée devait rester subordonnée au pouvoir civil élu.

    Il se trouve que Gilani est le Premier ministre qui est resté le plus longtemps en fonction dans l'histoire du pays (45 mois), et qu’aucun gouvernement civil n’a pu jusqu’ici aller jusqu’au terme de son mandat…

    Quant au président Zardari (le veuf de Benazir Bhutto), qui revient d’une opération à Dubaï, il est considéré comme l’auteur du Mémo, et pour ses détracteurs il est le symbole d’un pouvoir corrompu, etc.

    L’actuel gouvernement fédéral du Pakistan n’est pas brillant. Mais il est dans la ligne « laïque » voulue par les fondateurs de l’Etat. En témoigne le fait qu’un catholique est ministre (Akram Gill, successeur de Shahbaz Bhatti), et qu’un autre catholique, Paul Bhatti, le frère de Shahbaz, est conseiller spécial du Premier ministre pour les minorités. Ces postes sont largement symboliques, mais le symbole n’est pas rien (comme en témoigne l'assassinat de Shahbaz Bhatti...). Il va de soi que si le pouvoir politique est renversé, il sera remplacé par un pouvoir islamiste, plus précisément un pouvoir sous influence des talibans, qui contrôlent des secteurs entiers de l’armée, à commencer par les services secrets.

    Ce serait évidemment une catastrophe pour les chrétiens.

    Il faut prier pour le Pakistan. Et pour Asia Bibi, qui va passer en prison son deuxième Noël de condamnée à mort, et dont la santé mentale commence à inspirer de l'inquiétude.

  • Le deuxième ordinariat pour les anglicans : aux États-Unis

    Après l’Angleterre et le Pays de Galles, c’est aux États-Unis que sera érigé, le 1er janvier prochain, le deuxième ordinariat destiné aux anglicans (épiscopaliens) qui ont souhaité entrer dans la pleine communion de l’Église catholique tout en conservant certains traits de leur tradition anglicane selon la constitution apostolique Anglicanorum Cœtibus de Benoît XVI.

    Des précisions sur americatho.

  • « L’Eglise catholique de Bruxelles »

    Le « service de communication du vicariat de Bruxelles » présente ses vœux sur la page d’accueil du site « L’Eglise catholique de Bruxelles ». Mais le service de communication n’est évidemment plus catholique :

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    « On a retourné l'Evangile dans tous les sens : pas de nouveau-né, pas de Bethléem, pas de crèche, pas d'ange non plus! Jésus adulte émerge de la foule, sort des eaux, voit le Ciel s'ouvrir et entend une voix proclamer ce jour plein de joie. Que cette fête de la Nativité nous invite à ne pas trop entretenir nos certitudes mais bien à accueillir les visages de Celui qui vient au coeur de notre quotidien! »

    (via belgicatho)

     

  • Les vœux de Benoît XVI à la Curie

    C’est une grande catéchèse de l’essentiel. En préparation de l’Année de la foi. Par et pour la joie.

    « Rencontrer cette foi prête au sacrifice, et précisément en cela joyeuse, est un grand remède contre la fatigue du fait d’être chrétiens que nous expérimentons en Europe. »

    On notera que le pape évoque deux fois, très brièvement, la rencontre d’Assise (la deuxième fois comme pour s’excuser de n’en pas dire davantage), sans utiliser le mot “prière”.

  • O Emmanuel

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et salvator earum, veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

    Ô Emmanuel, notre Roi et législateur, attente des nations et leur sauveur, viens nous sauver, Seigneur notre Dieu.

  • La Cour de Justice de l’Union européenne insulte la Grèce

    Revenant sur les dispositions du règlement Dublin II, qui stipulait que les Etats trouvant des clandestins sur leur territoire devait les renvoyer dans l’Etat par lequel ils sont entrées dans l’UE, la Cour de Justice décide : « Il incombe aux États membres, juridictions nationales comprises, de ne pas transférer un demandeur d’asile vers l’État membre désigné comme responsable lorsqu’ils ne peuvent ignorer que les défaillances systémiques de la procédure d’asile et des conditions d’accueil des demandeurs d’asile constituent des motifs sérieux et avérés de croire que le demandeur courra un risque réel d’être soumis à des traitements inhumains et dégradants au sens de l’article 4 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. »

    Il n’y a qu’un seul pays qui soit visé par ce propos, c’est la Grèce, qui est le premier pays où les demandeurs d’asile mettent les pieds dans 90 % des cas.

  • Par magie démocratique

    Il paraît que « l’Assemblée nationale » a adopté « à une très large majorité », ou « massivement », selon les sources, la proposition de loi réprimant la négation du génocide arménien.

    Il y avait une cinquantaine de députés en séance. Le vote a eu lieu à main levée. On ne sait même pas combien de députés ont voté pour le texte. En tout cas pas plus d’une quarantaine. Sur 577.