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  • Reconquête N° 259

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  • La claque de la Cour constitutionnelle allemande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La Cour constitutionnelle allemande a suspendu la ratification du traité de Lisbonne par l'Allemagne à l'adoption par le Parlement allemand d'une loi garantissant les droits de ce même Parlement, ce qui est rendu nécessaire, dit-elle, à cause du « déficit démocratique structurel » de l'Union européenne.

    C'est une claque pour le Parlement allemand qui est ainsi accusé d'avoir voté la ratification du traité sans même voir qu'on le dépossédait de ses droits.

    Mais c'est aussi une claque pour tous les Parlements qui ont agi de même, notamment pour le Parlement français.

    La différence est que la France ne se dotera pas d'une loi semblable à la loi allemande, apparaissant ainsi satisfaite du « déficit démocratique structurel » de l'UE.

    La Cour constitutionnelle allemande n'a pas osé tirer les conséquences de ses observations, mais elle montre clairement que le traité de Lisbonne est une atteinte grave aux souverainetés nationales.

  • Mensonge par omission

    Dépêche Reuters, sous le titre : « Oui de la Cour constitutionnelle allemande au traité de Lisbonne »

    KARLSRUHE, Allemagne (Reuters) - La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé mardi le traité constitutionnel européen de Lisbonne conforme à la loi fondamentale allemande.

    Elle a repoussé le recours de plusieurs parlementaires qui voulaient bloquer le processus de ratification de ce traité.

    L'agence « oublie » simplement de préciser que la Cour suspend la ratification à l'adoption d'une loi garantissant les droits du Parlement allemand, en raison du "déficit de démocratie structurel" de l'UE :

    "Les outils de ratification de la République fédérale d'Allemagne pour le Traité de Lisbonne ne peuvent être déposés tant que n'est pas entrée en vigueur la nécessaire mise en oeuvre légale des droits de participation parlementaire".

  • Lech Kaczynski et le traité

    Le président polonais Lech Kaczynski déclare qu'il ne signera la ratification du traité de Lisbonne que si l'Irlande et l'Allemagne le ratifient. En reportant sa signature, souligne-t-il, il « défend le droit du peuple irlandais à prendre une décision souveraine ».

  • Jour de fête à Bagdad…

    Ce 30 juin, les troupes américaines achèvent de se retirer des villes irakiennes, conformément au calendrier prévu. Ce jour a été décrété "jour de la souveraineté nationale" et il est férié.

    Les célébrations ont commencé hier à Bagdad, des chants patriotiques étant diffusés par des hauts-parleurs installés dans les commissariats et les barrages routiers. Des véhicules de l'armée irakienne décorés de fleurs et de drapeaux irakiens patrouillaient dans les rues.

    Des feux d'artifice ont coloré le ciel de Bagdad dans la soirée, alors que des milliers de personnes participaient à une fête dans un parc.

    Hier, quatre soldats américains ont "succombé en Irak à leurs blessures reçues en opération", a annoncé l'Armée américaine.

    Ces dix derniers jours, plus de 250 personnes ont été tuées dans des attentats.

  • Le traité de Lisbonne suspendu en Allemagne

    La Cour constitutionnelle allemande suspend en l'état le processus de ratification du Traité de Lisbonne, réclamant une loi pour garantir les droits du Parlement allemand.

    Les juges constitutionnels ont confirmé que le Traité du Lisbonne était "compatible avec la Loi fondamentale", mais ils ont estimé que des paramètres législatifs faisaient encore défaut : "Les outils de ratification de la République fédérale d'Allemagne pour le Traité de Lisbonne ne peuvent être déposés tant que n'est pas entrée en vigueur la nécessaire mise en oeuvre légale des droits de participation parlementaire."

    En clair, les juges constitutionnels n'ont pas estimé que le Traité de Lisbonne menaçait la souveraineté de la République, mais ils ont jugé en revanche que les droits de co-décision du Parlement allemand devaient être clairement inscrits dans une loi.

    Cette décision devrait donc avoir un impact sur le calendrier du processus de ratification par les 27 pays membres de l'Union européenne. La Cour constitutionnelle s'est toutefois dite "confiante" que "le parlement allemand surmonte rapidement le dernier obstacle" à la ratification du Traité par l'Allemagne.

    (AFP)

  • L’islamisation de la Bosnie

    La Bosnie vit un « processus d'islamisation » et Sarajevo est devenue « une ville musulmane ». C'est ce qu'a signalé le préfet de la congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le cardinal Franc Rodé, après sa visite en Bosnie, du 19 au 21 juin.

    Dans une interview accordée à Radio Vatican, le cardinal a affirmé que les catholiques ont été les principales victimes de la guerre et que beaucoup ont fui le pays, en Croatie et vers des destinations plus lointaines comme l'Australie, le Canada ou la Nouvelle Zélande.

    Beaucoup sont partis parce que leurs maisons ont été incendiées, d'autres à cause des pressions et de la peur de perdre la vie. De nombreux prêtres et religieux ont été assassinés. Des églises et des monastères ont été incendiés ou détruits.

    Les catholiques « ont beaucoup diminué » en nombre, a-t-il reconnu après avoir visité le diocèse de Sarajevo et Banja Luka, invité par le cardinal Vinko Puljic.

    A Sarajevo, ville de 600.000 habitants, ils ne sont que 17.000. Dans le diocèse de Banja Luka, avant la guerre de 1991-1995, ils étaient 150.000, aujourd'hui ils ne sont que 35.000.

    Ces dernières années, plus de 100 mosquées ont été construites, dans des lieux où il n'y en a jamais eu.

    (Zenit)

  • La foi adulte

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors des vêpres de clôture de l'année paulinienne - où il parle de sa nouvelle encyclique sans le dire. (C'est une fois encore une homélie magnifique, à lire intégralement.)

    Cette même pensée d'un nécessaire renouvellement de notre "être" une personne humaine, Paul l'a illustré ultérieurement, dans deux passages de la Lettre aux Ephésiens, sur lesquels nous voulons donc encore réfléchir brièvement. Dans le quatrième chapitre de la Lettre, l'Apôtre dit qu'avec le Christ nous devons atteinte l'âge adulte, une humanité mûre.

    Nous ne pouvons plus rester des « enfants à la merci des flots, transportés ici et là par n'importe quel vent de doctrine... » (4, 14).

    Paul désire que les chrétiens aient une foi mûre, une « foi adulte ». Le mot « foi adulte » dans les dernières décennies est devenu un slogan diffus. On l'entend souvent dans le sens de l'attitude de ceux qui ne prêtent plus écoute à l'Église et à ses Pasteurs, mais choisissent de façon autonome ce qu'ils veulent croire et ne pas croire - une foi « fai da te » (à la carte), donc.

    Et on présente comme « courage » le fait de s'exprimer contre le Magistère de l'Église. En réalité, pourtant, il n'y a pas besoin de courage pour cela, parce qu'on peut toujours être sûr des applaudissements publics. Du courage, il en faut plutôt pour adhérer à la foi de l'Église, même si cela contredit le « schéma » du monde contemporain. C'est ce non-conformisme de la foi que Paul appelle une « foi adulte ».

    Il qualifie au contraire d'enfantin le fait de courir derrière les vents et les courants du temps.

    Ainsi cela fait partie de la foi adulte, par exemple, de s'engager pour l'inviolabilité de la vie humaine dés le début, s'opposant en cela radicalement au principe de la violence, justement aussi dans la défense des créatures humaines les plus sans défense.

    Cela fait une partie de la foi adulte, de reconnaître le mariage entre un homme et une femme pour toute la vie comme système du Créateur, réaffirmé à nouveau par le Christ.

    La foi adulte ne se laisse pas transporter ici et là par n'importe quel courant. Elle s'oppose aux vents de la mode. Elle sait que ces vents ne sont pas le souffle de l'Esprit Saint ; elle sait que l'Esprit de Dieu s'exprime et se manifeste dans la communion avec Jésus Christ. Toutefois, même ici Paul ne s'arrête pas à la négation, mais il nous mène au grand « oui ».

    Il décrit la foi mûre, vraiment adulte, de manière positive avec l'expression : « agir selon la vérité dans la charité » (cf Eph 4, 15). La nouvelle façon de penser, que nous offre la foi, est tournée avant tout vers la vérité. Le pouvoir du mal est le mensonge. Le pouvoir de la foi, le pouvoir de Dieu, est la vérité. La vérité sur le monde et sur nous même se rend visibles lorsque nous regardons vers Dieu. Et Dieu se rend visible à nous dans la face de Jésus Christ. En regardant le Christ nous reconnaissons encore une autre chose : la vérité et la charité sont inséparables. En Dieu, les deux sont inséparablement une chose seule : c'est vraiment cela l'essence de Dieu. C'est pourquoi, pour les chrétiens, vérité et charité vont ensemble. La charité est la preuve de la vérité. Toujours de nouveau, nous devrons être mesurés selon ce critère, que la vérité devient charité et que la charité nous rende porteurs de vérité.

  • Commémoration de saint Paul

    Tu es vas electionis, sancte Paule apostole, prædicator veritatis in universo mundo, per quem omnes gentes cognoverunt gratiam Dei. Intercede pro nobis ad Deum qui te elegit, per quem omnes gentes cognoverunt gratiam Dei.

    Tu es un vase d'élection, saint Apôtre Paul, prédicateur de la vérité dans tout l'univers : Toi par qui toutes les nations ont connu la grâce de Dieu. Intercède pour nous auprès de Dieu qui t'a choisi, toi par qui toutes les nations ont connu la grâce de Dieu.

    (Répons des matines)

  • La montée de l'intégrisme laïque

    Deux examinatrices à l'oral du baccalauréat de français se sont plaintes jeudi et vendredi de la présence de croix dans des salles d'examen du lycée privé Saint-André de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), a-t-on appris lundi de sources concordantes.

    "Deux professeurs ont demandé à retirer les croix mais c'est chose impossible car il n'y a pas de raison de le faire, comme me l'a indiqué le directeur de la maison des examens d'Arcueil (SIEC)", a déclaré à l'AFP Gérard Meunier, le proviseur de ce lycée catholique.

    "Je comprend, je suis d'une grande tolérance mais il est difficile de retirer tous les signes religieux d'une école catholique", a-t-il ajouté, en précisant qu'il s'agissait du "premier" incident de ce type dans son établissement, qui est un centre d'examen depuis une dizaine d'années.

    Les deux examinatrices, qui enseignent dans d'autres lycées, ont été remplacées pour cette épreuve, selon le SNES-FSU de Créteil.

    Dans un communiqué, le syndicat déplore "l'attitude de la direction du SIEC qui préfère le remplacement des enseignants à l'application de la loi républicaine et de ses principes laïcs". Il appelle à "une mise au point officielle" de la part du SIEC.

    Le directeur du SIEC n'a pas pu être joint dans l'immédiat par l'AFP.

    "Tous les candidats doivent avoir les mêmes conditions d'examen et la consigne de bon sens est de tout retirer des murs d'une salle d'examen pour ne pas influencer les candidats", a souligné Dominique Chauvin, secrétaire général adjoint du syndicat.

    (AFP)