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  • 18e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile de ce dimanche est l’un des passages les plus impressionnants des livres saints, qui en comportent pourtant une multitude. Car c’est l’une des très rares fois où Jésus déclare publiquement, et en acte, sa divinité.

    En effet, il remet au paralytique ses péchés. Or seul Dieu peut remettre les péchés. C’est évidemment ce que disent ceux qui assistent à la scène, et les scribes en concluent : Il blasphème. Alors Jésus guérit le paralytique, montrant ainsi qu’il peut guérir invisiblement les âmes comme il peut guérir visiblement les corps, et que donc il ne blasphème pas : il est Dieu. Et il accomplit cela par sa Parole. Il est le Verbe.

    Ce passage est si impressionnant qu’on ne fait pas attention à la première phrase. Elle est pourtant importante. Chaque mot a été soigneusement choisi.
    « Montant dans un petit bateau, Jésus traversa et vint dans sa ville. »
    Comment ça, « sa » ville ? Comment celui qui dit par ailleurs que le fils de l’homme n’a pas une pierre pour poser sa tête, et qui est perpétuellement sur les routes, peut-il aller dans une ville qui serait la sienne ?

    Certes, si on lit très attentivement les évangiles sous ce rapport, on constate que Jésus avait, dirait-on aujourd’hui, un « point de chute » à Capharnaüm, dans la maison de saint Pierre. Mais cela ne fait pas pour autant de Capharnaüm « sa » ville. La seule ville qui pourrait être la « sienne », en raison de l’aspect symbolique, serait Jérusalem.

    Saint Matthieu ne dit pas « Capharnaüm », il dit « sa ville ». Cela renvoie à l’évangile de saint Jean : il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu.

    Jésus vient chez les siens, après avoir traversé la mer (transfretavit). Il traverse l’abîme qui sépare le monde de la Sainte Trinité de notre terre, qui est « sa » terre puisqu’il l’a créée, sur un frêle esquif qui est son corps, et il vient pour sauver les âmes et les corps.

    Cette première phrase de la péricope exprime l’Incarnation, et ce qui suit en est la conséquence logique. Dieu s’incarne dans notre monde pour nous guérir du péché et nous donner la vie éternelle. Le paralytique subitement guéri se leva. « Surrexit », dit la Vulgate.

    Mais la « traversée » du Christ ne sera achevée que lorsque les scribes (c’est pour cela qu’ils sont là) l’auront fait condamner à mort pour blasphème, lorsqu’il aura traversé la mort (que symbolise la mer). Ainsi tout l’évangile est-il résumé dans ce bref passage.

  • Les faux chiffres de la délinquance

    Deux chercheurs contestent vigoureusement la manière dont le ministère de l'Intérieur traite les chiffres et statistiques de la délinquance, dans un livre à paraître jeudi. En soi ce n’est pas nouveau, et certaines techniques sont bien connues : refus d'enregistrer une plainte, déqualification d'une infraction de délit en contravention (non prise en compte dans les statistiques), regroupement de plusieurs délits sous un seul procès-verbal et en un seul comptage statistique... mais c’est peut-être la première étude fouillée et spécifique sur la question.

    « Le système triche avec ces chiffres, c'est une manipulation », a affirmé à l'AFP Jean-Hugues Matelly, chercheur au Centre d'études sur la police à l'Institut d'études politiques (IEP) de Toulouse, co-auteur avec Christian Mouhanna, chercheur au CNRS, du livre "Police, des chiffres et des doutes" (Editions Michalon).

    Le livre est un véritable réquisitoire contre la façon dont le ministère de l'Intérieur comptabilise, traite et rend publics les chiffres de la délinquance. Il fourmille de tableaux et de témoignages de policiers et de gendarmes qui, sous couvert d'anonymat, illustrent la thèse des auteurs.

    Ceux-ci, dont l'un est par ailleurs gendarme en exercice, estiment que policiers et gendarmes travaillent « sous pression » et dénoncent les « faiblesses structurelles » et « l'instrumentalisation » des statistiques pour « montrer que la politique du gouvernement réussit ». « Les chiffres de l'Intérieur sont aberrants », souligne Jean-Hugues Matelly.

  • Ils ne connaissent pas le latin…

    Le motu proprio sur la messe m’a fait découvrir une réalité hallucinante, incroyable. Je me demandais pourquoi on faisait tant de cas de la « formation » nécessaire des prêtres pour célébrer la messe de saint Pie V. Je ne voyais pas en quoi il y avait besoin d’une « formation » apparemment longue et complexe. Or c’est, paraît-il (je n’arrive pas à le croire), parce que les prêtres ne connaissent pas le latin.

    On m’avait déjà dit quelque chose comme cela. Je pensais que c’était une exagération, que cela voulait dire : « Il y a aujourd’hui des prêtres qui ne connaissent pas le latin. » Ce qui ne me surprenait pas, évidemment. Dans toute société il y a des infirmes et des déviants. Il y a toujours eu des prêtres indignes, il est logique qu’il y ait aujourd’hui des prêtres qui ne connaissent pas le latin.

    Mais ce que l’on me dit, et cela vient de personnes dignes de foi, c’est que LES prêtres, en France, ne connaissent pas le latin.

    C’est ahurissant. C’est autrement plus grave que le protocole de Londres. C’est comme si les Français ne connaissaient pas la langue française.

    Car enfin, le latin est la langue officielle de l’Eglise latine. Le texte officiel de la Sainte Ecriture est en latin. Le texte officiel de la messe est en latin. Le texte officiel de l’office divin est en latin, et le Concile Vatican II stipule que « les clercs doivent garder la langue latine » dans l’office divin. Et si le Concile a permis de donner « la place qui convient à la langue du pays dans les messes célébrées avec le concours de peuple », il souligne que « l’usage de la langue latine sera conservé dans les rites latins », que les fidèles, et non seulement les prêtres, doivent pouvoir dire ou chanter en latin certaines parties de la messe, et que le chant grégorien, qui est en latin, est « le chant propre de la liturgie romaine » et doit « occuper la première place »…

    A force de renier ce que le Concile a édicté (le concile dont ils prétendent se réclamer), ils en sont donc venus à ne plus connaître du tout le latin. Ils sont devenus étrangers à la langue de leur Eglise. Et ils ne peuvent donc pas non plus lire saint Augustin ou saint Thomas d’Aquin dans le texte. Ils sont prêtres, et ils n’ont pas la curiosité de savoir ce que disent dans la langue de leur Eglise les pères de leur Eglise. Sans parler des trésors de la poésie latine catholique, etc.

    Les prêtres melkites que je connais, qui sont arabophones (et qui parlent aussi le français, l’anglais…) connaissent parfaitement le grec ancien, et ont de solides notions de latin.

    Vraiment, je n’arrive pas à comprendre comment on peut être prêtre de l’Eglise latine et renier la tradition de cette Eglise au point de ne pas en connaître la langue.

    Mais puisqu’il en est ainsi, je suis bien obligé d’en prendre acte… et de prier pour qu’une telle incongruité, une telle impiété, prenne fin aussi tôt que possible.

  • Ils ont attendu deux ans

    Les derniers instants de Jean-Paul II furent son dernier enseignement, en acte, sur la culture de vie et la culture de mort. Il voulut montrer ce qu’était la juste position sur la « fin de vie ». Il avait refusé de retourner à l’hôpital où on aurait pu « prolonger » sa vie, et il a voulu mourir, face au monde entier, au Vatican, de façon naturelle.

    Sur le moment, je me suis dit que le pape allait encourir les critiques, d’une part des militants fanatiques de la vie qui sont en réalité favorables à l’acharnement thérapeutique même s’ils n’osent pas le dire, d’autre part des partisans de l’euthanasie qui montreraient que le pape a contredit tout ce qu’il enseignait aux autres en pratiquant finalement pour lui-même une forme d’euthanasie.

    L’émotion médiatique planétaire qui a suivi ne permettait pas de faire entendre la moindre critique.

    Ensuite, il aurait été contreproductif pour les partisans occultes de l’acharnement thérapeutique de critiquer le pape dont ils mettent en avant l’enseignement.

    Quant aux partisans de l’euthanasie, les voici enfin. Plus de deux ans après. Et pour que leur discours soit entendu, ils forcent le trait, ils inventent des diagnostics absurdes (il aurait pu vivre plusieurs années…) et des décisions aberrantes des médecins ou du pape lui-même (qui n’était plus alimenté, ce qui est évidemment faux).

    La polémique qu’ils lancent est abjecte, et il s’agit bien sûr d’une attaque contre l’Eglise et le christianisme.

    Néanmoins, si elle permet à certains de réfléchir en profondeur sur l’attitude concrète de Jean-Paul II face à l’acharnement thérapeutique, elle ne sera pas vaine.

  • Saint Michel

    Prière à saint Michel, de Léon XIII, recommandée aux fidèles par Jean-Paul II lors du Regina Caeli du 24 avril 1994 :

    Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat ; soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui Son empire, nous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, refoulez en enfer, par la Vertu divine, Satan et les autres esprits malins qui errent dans le monde pour la perte des âmes. Amen.

    (Sur l’évolution de cette fête, voir ma note de l’an dernier.)

  • Strauss-Kahn au FMI

    Dominique Strauss-Kahn a été nommé, sans surprise, à la tête du FMI.

    Il est amusant de voir un ténor socialiste prendre la direction d’une institution du mondialisme libéral, dont les recommandations sont généralement à l’opposé de ce que prône le PS.

    Mais l’argent et le pouvoir n’ont pas d’odeur.

    A propos de pouvoir, c’est un joli coup de Sarkozy d’avoir proposé Strauss-Kahn, au moment où celui-ci apparaissait comme le principal candidat socialiste pour la prochaine élection présidentielle. Reste à savoir si le grand roublard de Sarcelles va vraiment rester au FMI jusqu’à la fin de son mandat...

  • Un racisme pernicieux en France...

    Dans le cadre de la préparation d’un rapport pour le Conseil des droits de l’homme, une émissaire de l’ONU, Gay McDougall, a passé dix jours en France. Elle conclut sa visite en disant qu’il y a un « racisme pernicieux » qui perdure en France, où des minorités sont « piégées dans des ghettos » sans espoir de promotion sociale. Elle explique que les jeunes d’origine immigrée « se sentent discriminés et rejetés par une conception rigide de l’identité nationale française qui ne leur convient pas ».

    Tout est dit. Ils ne sont pas discriminés et rejetés par les Français de souche, mais par une conception de l’identité nationale dont ils ne veulent pas. Le « racisme », c’est l’identité nationale qui ne convient pas aux immigrés...

  • Des médias étrangement informés

    Communiqué de Marine Le Pen

    Marine Le Pen apprend que certains médias, dont France 3, seraient informés que mes agresseurs seraient sur le point de se livrer à la police.

    On ne peut que s’étonner et s’inquiéter des relations qui semblent exister entre certains médias et des caïds notoires.

    Il semblerait qu’une radio ait même indiqué qu’ils nieraient avoir été porteurs d’une arme et qu’ils seraient venus établir « leur vérité ».

    Le commissariat de police de Lens, chargé du dossier, n’a pourtant aucune connaissance ni d’une démarche ni d’une audition de cette nature.

    Marine Le Pen se demande si une manipulation n’est pas en préparation pour disculper une fois de plus des agresseurs multirécidivistes ; alors même que le Sous-préfet a confirmé sans contestation possible, au vu des multiples témoignages recueillis, que, je le cite « ce qui est certain, c’est que Marine Le Pen a été insultée et prise à partie par deux hommes qui l’ont injuriée […] d’après plusieurs témoignages, l’un des deux avait sorti une arme […] », témoignages également recueillis par les médias venus immédiatement sur place telle que la très sérieuse agence AFP.

    Ces événements sont-ils à rapprocher des rumeurs circulant à Hénin-Beaumont faisant état de ce qu’au moins un des deux délinquants bénéficierait de « protections » ?

  • L'antiracisme par la promotion des races ?

    Le club Averroès déplore que « la couleur ne fait partie de la grande famille de la télévision ». Réagissant par un communiqué à une photographie de VSD, représentant les 50 stars de la télé, le club considère que la « diversité » est encore « trop peu présente » dans ce groupe. Il se déclare « consterné » et « demande aux chaînes plus d’engagement et de volontarisme pour renvoyer à la communauté nationale une image plus conforme de sa diversité ».

    Le club Averroès, « Observatoire de la Diversité dans les médias » (dont le site internet n’est ni fait ni à faire) regroupe nous dit-on près de 300 professionnels des médias et du spectacle. Et ils ne sont pas capables d’imposer leur « diversité » ?

    La seule diversité qui doit avoir droit de cité est celle du talent, et non celle de la couleur de peau. Ou alors il faut avoir le courage de demander des quotas : des quotas raciaux...

    L’une des vedettes du club Averroès est Rama Yade, qui a été nommée directrice adjointe des programmes de la Chaîne parlementaire alors qu’elle venait d’avoir 29 ans, avant de devenir directrice de la communication de la même chaîne. Auparavant elle travaillait à la commission des Affaires sociales du Sénat. Aujourd’hui elle est ministre. L’cône du club Averroès ne donne pas vraiment l’image d’une victime de la discrimination par la couleur...

  • Kouchner en Turquie

    Le ministère des Affaires étrangères fait savoir que Bernard Kouchner se rendra en Turquie vendredi 6 octobre.

    C’est vraiment une obsession. Bernard Kouchner a longuement parlé avec son homologue turc pas plus tard que mardi dernier à New York.

    Il faut croire qu’il est urgent de mettre en place le « groupe de travail » qu’ils ont décidé de créer « afin d’envisager toutes les possibilités » dans le rapprochement de la Turquie et de l’Union européenne...