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  • Quelques jours de vacances

    Je reviendrai le 6 août, si Dieu le veut.

  • Reconquête N° 239

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    Reconquête N° 239 

  • Des explications de Mgr Amato

    A lire sur le site de Sandro Magister, Chiesa, une longue et très intéressante interview de Mgr Angelo Amato, secrétaire de la congrégation pour le doctrine de la foi, à propos du récent document sur l’Eglise, et du motu proprio sur la messe. En voici quelques extraits.

    Sur le « subsistit in » :

    Ce changement de terme n’est pas et ne peut pas être interprété comme une rupture avec le passé. En latin, "subsistit in" renforce "est". Le fait de subsister de manière continue implique une substantielle identité d’essence entre Eglise du Christ et Eglise catholique. Avec l’expression "subsistit in", le Concile a voulu indiquer que la l’Eglise du Christ était unique et non multipliable. L’Eglise existe en tant qu’objet unique dans la réalité historique. Mais en même temps, le "subsistit in" exprime aussi le fait que, hors de l’ensemble formé par l’Eglise catholique, il n’y a pas un vide ecclésial absolu, mais que l’on peut trouver "de nombreux éléments de sanctification et de vérité… qui en tant que dons propres à l’Eglise du Christ favorisent l’unité catholique".

    A propos des communautés chrétiennes auxquelles on ne peut pas donner le nom d’Eglises :

    C’est douloureux, je le comprends mais, comme l’affirme le Concile, ces communautés n’ont pas conservé la succession apostolique dans le sacrement de l’Ordre, se privant ainsi de l’un des éléments essentiels qui constituent une Eglise. En raison de l’absence du sacerdoce ministériel, ces communautés n’ont donc pas conservé la substance authentique et entière du mystère eucharistique. Pour cette raison, selon la doctrine catholique, elles ne peuvent pas être appelées "Eglises" au sens propre.

    Q. – Cela vaut aussi pour la communion anglicane?

    R. – Oui.

    A propos de la prière pour la conversion des juifs, dans le missel de 1962 :

    Q. – Excellence, le motu proprio "Summorum Pontificum" a été accusé par certains d’être anticonciliaire parce qu’il donne pleinement droit de cité à un missel dans lequel on prie pour la conversion des juifs. Est-il vraiment contraire à la lettre et à l’esprit du Concile de dire cette prière?

    R. – Sûrement pas. A la messe, nous catholiques prions toujours, et en premier, pour notre conversion. Et nous nous frappons la poitrine à cause de nos péchés. Ensuite, nous prions pour la conversion de tous les chrétiens et de tous les non-chrétiens. L’Evangile est pour tous.

    Q. – Mais on objecte que la prière pour la conversion des juifs a été rendue définitivement dépassée par celle dans laquelle on invoque le Seigneur afin qu’il les aide à progresser dans la fidélité à son alliance.

    R. – C’est Jésus lui-même qui affirme, dans l’Evangile selon saint Marc: "Convertissez-vous et croyez à l’Evangile" et ses premiers interlocuteurs étaient ses concitoyens juifs. Nous chrétiens ne pouvons pas faire autre chose que proposer à notre tour ce que Jésus nous a enseigné. Dans la liberté et sans rien imposer, évidemment, mais également sans autocensure.

    Voilà qui répond clairement non à la suggestion du cardinal secrétaire d'Etat de supprimer cette prière sous prétexte qu’elle « inquiète » certains lobbies juifs.

  • La France et les « infirmières bulgares »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    On ne peut que se réjouir de la libération des infirmières bulgares.

    Mais on ne peut aussi que constater le caractère pittoresque de négociations européennes et planétaires, sur un mode « humanitaire », avec un Etat qui a utilisé de malheureuses femmes comme otages.

    La position en pointe de la France, ou qui apparaît comme telle, ne peut s’expliquer que si nous payons plus que les autres, ou si nous avons en Libye davantage d’intérêts que les autres, notamment pétroliers.

    La politique compassionnelle fait souvent office de paravent.

  • Le taureau sacré condamné en appel

    Le taureau gallois sacré et néanmoins tuberculeux sera sans doute abattu, malgré le jugement du tribunal de Cardiff qui avait fait droit aux hindous : une cour d'appel de Londres a estimé justifiée la décision du gouvernement régional d'ordonner l'abattage du taureau, « au regard du problème très important représenté par la tuberculose bovine ».
    « Evidemment, nous sommes extrêmement déçus de cette décision. Nous allons examiner notre position et voir quelles sont nos options », a indiqué frère Alex, un moine hindou britannique du temple Skanda Vale...
    Plus de 20.000 personnes ont signé une pétition sur le site internet du temple pour soutenir le taureau qui peut être observé en direct par webcam…

  • Grotesque

    Christian Estrosi prétend que c’est grâce à Nicolas et Cécilia Sarkozy que les infirmières bulgares ont été libérées : « Je constate une chose : cela fait 10 ans que tout le monde en parle, que tout le monde dit que c'est une situation inacceptable. Cela fait deux mois qu'il y a un président de la République en France qui s'implique personnellement sur ce dossier, et ce matin il y a la libération des infirmières bulgares. » La « première dame de France » s'est « impliquée personnellement, sans rôle institutionnel bien évidemment, mais en prenant une part personnelle dans un rôle humanitaire ».

    Il est vrai que l’Elysée a cru nécessaire d’annoncer la libération des infirmières, comme si elle était du ressort de la présidence de la République, et en ajoutant : « Ce dénouement n'aurait pas été possible sans les efforts et la détermination de la Commission européenne, et plus particulièrement du membre de la Commission européenne chargée des relations extérieures, Mme Benita Ferrero-Waldner, tout a long du processus, et sans l'engagement de Mme Cécilia Sarkozy. »

    L’implication de la Commission européenne est évidente, dans la mesure où c’est l’Union européenne qui paie. Mais tout s’est passé exactement selon les volontés de Kadhafi et selon le calendrier de Kadhafi…

    Sarkozy s’était déjà attribué la paternité du nouveau traité européen, dans lequel il n’est à peu près pour rien. Maintenant c’est la libération des infirmières bulgares…

    « Là où on a dénoncé le suractivisme du président sur un tas de dossiers internationaux qui pour l'instant ont montré que la France était de retour sur la scène internationale, le dénouement de ce matin résume à lui seul que chaque Français et chaque Française ne peut qu'être fier de son pays », dit encore Estrosi. Malheureusement, si Sarkozy continue ainsi, il n’y aura pas de quoi être fier, car la France sera la risée des autres pays.

  • L’Esprit Saint

    Voici deux petits extraits du beau message de Benoît XVI pour les JMJ de juillet 2008.

    Chers jeunes, aujourd’hui encore l’Esprit Saint continue donc à agir avec puissance dans l’Église et ses fruits sont abondants dans la mesure où nous sommes disposés à nous ouvrir à sa force rénovatrice. C’est pourquoi il est important que chacun de nous Le connaisse, qu’il entre en relation avec Lui et qu’il se laisse guider par Lui. Mais à ce point, une question surgit naturellement: qui est l’Esprit Saint pour moi? Pour de nombreux chrétiens en effet, Il est encore le «grand inconnu». Voilà pourquoi, en nous préparant à la prochaine Journée mondiale de la Jeunesse, j’ai voulu vous inviter à approfondir votre connaissance personnelle de l’Esprit Saint. Dans la profession de foi, nous proclamons: «Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils» (Symbole de Nicée-Constantinople). Oui, l’Esprit Saint, esprit d’amour du Père et du Fils, est Source de vie qui nous sanctifie, «puisque l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné» (Rm 5, 5). Cependant il ne suffit pas de le connaître; il faut L’accueillir comme le guide de nos âmes, comme le «Maître intérieur», qui nous introduit dans le Mystère trinitaire, parce que Lui seul peut nous ouvrir à la foi et nous permettre d’en vivre chaque jour en plénitude. C’est Lui qui nous pousse vers les autres, allumant en nous le feu de l’amour, et qui nous rend missionnaires de la charité de Dieu. Je sais bien toute l’estime et tout l’amour envers Jésus que vous, les jeunes, vous portez dans votre cœur et combien vous désirez Le rencontrer et parler avec Lui. Rappelez-vous donc que c’est précisément la présence de l’Esprit en nous qui atteste, qui constitue et qui construit notre personne sur la Personne même de Jésus crucifié et ressuscité. Devenons donc familiers de l'Esprit Saint pour l’être aussi de Jésus.

    (…) Une fois encore, je vous répète que seul le Christ peut combler les aspirations les plus intimes du cœur de l’homme; Lui seul est capable d’humaniser l’humanité et de la conduire à sa «divinisation». Par la puissance de son Esprit, Il répand en nous la charité divine qui nous rend capables d’aimer notre prochain et prêts à nous mettre à son service. L’Esprit Saint éclaire, nous révélant le Christ mort et ressuscité; il nous indique la route pour devenir davantage semblables à Lui, à savoir pour être «expression et instrument de l’amour qui émane de lui» (Encycl. Deus caritas est, n. 33). Et celui qui se laisse guider par l’Esprit comprend que se mettre au service de l’Évangile n’est pas une option facultative, parce qu’il perçoit combien il est urgent de transmettre aussi aux autres cette Bonne Nouvelle. Cependant, il convient de le rappeler encore, nous ne pouvons être des témoins du Christ que si nous nous laissons guider par l’Esprit Saint, qui est «l’agent principal de l’évangélisation» (Evangelii nuntiandi, n. 75) et «le protagoniste de la mission» (Redemptoris missio, n. 21).

  • Vigile de saint Jacques

    En cette vigile de saint Jacques on lit l’évangile de la vigile des apôtres, où le Christ dit que son commandement est de nous aimer les uns et les autres. Ce qui attire l’attention sur le fait que la première antienne de l’office des apôtres est précisément ce commandement : Hoc est praeceptum meum, ut diligatis invicem, sicut dilexi vos.

    Ce que saint Grégoire le Grand commente ainsi :

    Puisque les Saintes Ecritures sont toutes pleines des préceptes du Seigneur, pourquoi nous parle-t-il de l’amour comme d’un commandement unique : «Ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres.» Pourquoi, sinon du fait que tout commandement concerne le seul amour, et que tous les préceptes n’en sont qu’un, puisque seule la charité leur donne de la fermeté? Car de même que les nombreux rameaux d’un arbre poussent d’une seule racine, toutes les vertus tirent leur origine de la seule charité. Et le rameau d’une bonne œuvre ne garde quelque verdeur que s’il demeure enraciné dans la charité. Les préceptes du Seigneur sont donc à la fois multiples et un : multiples par la diversité des œuvres accomplies, un par l’unique amour où celles-ci s’enracinent.

    Le Seigneur nous laisse entendre comment demeurer dans cet amour, lorsqu’en bien des sentences de son Ecriture, il nous commande d’aimer nos amis en lui, et nos ennemis à cause de lui. En effet, celui-là possède vraiment la charité qui aime à la fois son ami en Dieu, et son ennemi à cause de Dieu.

    Il en est qui aiment leurs proches, mais [seulement] par le sentiment qui vient de la parenté et de la chair. Sans doute cet amour ne les met-il pas en opposition avec les livres saints. Mais ce qu’on accorde spontanément à la nature est une chose, ce qui est dû aux commandements du Seigneur par une obéissance de charité en est une autre. Et si de tels hommes aiment assurément leur prochain, ils n’en obtiendront pas pour autant les sublimes récompenses de l’amour, parce que leur affection ne s’exerce pas selon l’esprit, mais selon la chair. C’est pourquoi, après avoir dit : «Ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres», le Seigneur a aussitôt ajouté : «Comme je vous ai aimés.» C’est comme s’il disait clairement : «Aimez pour le motif qui m’a fait vous aimer.»

  • Le rapport Machelon en marche

    Le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a reçu Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France. C’est la première rencontre avec les responsables des religions dans le cadre du rapport Machelon, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

    Il s'agit pour le ministre de préparer les suites à donner au rapport demandé par son prédécesseur Nicolas Sarkozy en 2006, pour « réfléchir aux relations juridiques de l'Etat et des cultes », précise le ministère. Cette rencontre s'inscrit « dans le cadre de ses consultations de tous les cultes ». Et le ministre entend de la sorte « recueillir tous les avis avant de formuler très prochainement des propositions au Premier ministre ».

    Sa réflexion est « marquée par le souci du maintien des grands équilibres entre les pouvoirs publics et les cultes », et il s'agira également de mettre en place « des solutions concrètes et pragmatiques pour assouplir techniquement les conditions de fonctionnement des cultes et de leurs structures ».

    En clair, il s’agit, comme l’a longuement explicité le rapport Machelon, de trouver des solutions pour contourner la loi de 1905 afin de favoriser, et d’imposer, la construction de mosquées.

    On ne sait pas si le cardinal Ricard joue le rôle d’otage ou d’alibi. Lors de la publication du rapport Machelon, en septembre 2006, il avait déclaré qu’il attendait d’en avoir pris connaissance pour se prononcer. Depuis lors, sauf erreur de ma part, il n’en a rien dit. Mais le rapport a déjà commencé à trouver un début d’application, avec la complicité de la Faculté de théologie catholique de Strasbourg…

    Michèle Alliot-Marie terminera ses consultations lundi en rencontrant les responsables musulmans…

  • Le traité avant la fin de l’année ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A l’ouverture de la conférence intergouvernementale chargée de rédiger le nouveau traité européen, le ministre portugais des Affaires étrangères, M. Luis Amato, qui préside la CIG, s’est dit « confiant » que l’Union européenne aurait un nouveau traité avant la fin de l’année.

    Il est en effet possible que le texte, en fait déjà rédigé pour l’essentiel, soit signé avant la fin de l’année.

    Mais il faudra ensuite le ratifier.

    La Constitution européenne avait été signée par tous les Etats membres en 2004. Mais elle n’a pas été ratifiée.

    Le Front national demande qu’un référendum soit organisé sur ce traité, comme pour la défunte Constitution qu’on essaie de ressusciter. Il approuve les dirigeants qui envisagent un référendum et soutient tous les mouvements, partout en Europe, qui vont dans ce sens.

    La bataille contre ce honteux traité ne fait que commencer.