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  • Ça c’est envoyé !

    La lettre de Robert Albarèdes à la sénatrice Laurence Rossignol qui, victime d’un vol à un distributeur de billets, a déclaré : « Le premier problème de l’insécurité, c’est la lâcheté collective. »

    A lire sur Boulevard Voltaire.

  • C’est parti !

    Pour le défilé des ministres de la République laïque (qui ne reconnaît aucun culte) aux « repas de rupture de jeûne du ramadan ».

    A commencer par le ministre de l’Intérieur, bien sûr, puisqu’il se croit ministre des Cultes que la République ne reconnaît pas.

    A tout seigneur tout honneur : hier soir, Manuel Valls rompait le jeûne du ramadan à la Grande Mosquée de Paris, avec le recteur Dalil Boubakeur, par magie islamo-républicaine de nouveau président du CFCM.

    Manuel Valls a toujours l’air de faire la gueule, pour tenter de montrer qu’il est sérieux et qu’il ne prend pas sa mission à la légère (et qu’il est tellement sérieux et pénétré de sa responsabilité républicaine qu’il mérite beaucoup mieux que la place Beauvau…). Exception : à la Grande Mosquée de Paris, Manuel Valls arbore un grand sourire. Pour une fois qu’on est entre amis…

    Ce soir, Manuel Valls rompra le jeûne du ramadan à la Grande Mosquée de Lyon, à l’invitation du recteur Kamel Kabtane…

    Comme l’avait dit le cardinal Lustiger lors de la création du CFCM, l’islam est bien devenu la religion officielle de la République (qui ne reconnaît aucun culte).

     

  • Au moins comme ça c’est clair

    Jean-François Copé, président de l’UMP, a assuré hier soir sur France 2 : « Je n’ai jamais eu d’opposition d’aucune sorte à l’idée du mariage homosexuel. »

  • Ce n’est pas vrai

    Lors de sa dernière audience, mercredi, le pape, à sa façon de bateleur de foire, a fait répéter deux fois à la foule : « Qui fait preuve de miséricorde ne craint pas la mort ».

    Je ne voulais pas commenter cette phrase, mais, la voyant partout recopiée comme si c’était une révélation du Saint-Esprit, je ne peux plus m’empêcher de réagir.

    Le propos est évidemment faux. On aimerait que ce soit vrai, mais il ne sert à rien de se cacher la réalité. La réalité est que la vie est tragique – il ne sert à rien non plus de jouer les ravis en permanence quand on est en représentation – parce que la mort est tragique. Elle est tragique aussi pour le chrétien, malgré la foi et l’espérance. Parce qu’elle est CONTRE NATURE. L’homme n’a pas été créé pour la mort, mais pour la vie. La mort détruit le composé humain. Et quelle que soit la foi et l’espérance du mourant, elle est un saut dans l’inconnu.

    La mort est, en outre, la dernière épreuve. Donc la dernière tentation. Le moment où le diable va essayer une dernière fois, avec l’énergie du désespoir, de récupérer l’âme du fidèle, au moment où celui-ci est terriblement affaibli par la maladie, par la vieillesse, par la douleur…

    Voir la scène saisissante de la mort de la prieure dans le Dialogue des carmélites. Et l’entendre dans la musique de Poulenc. Et comprendre que la mort terrifiante et terrifiée de la prieure est ce qui permet, dans la communion des saints, aux autres religieuses de subir le martyre dans la paix.

    Ce n’est pas pour rien, ce n’est pas pour rire, que la Salutation mariale nous faire dire « Priez pour nous (…) à l’heure de notre mort ». Ce n’est pas pour rien, ce n’est pas pour rire, que le chapelet nous fait demander 50 fois, et même 53 fois, à Notre Dame, de prier pour nous à l’heure de notre mort.

    « Ma Mère, est-ce l'agonie?... Comment vais-je faire pour mourir? Jamais je ne vais savoir mourir!... » (sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

    Et cet homme qui était Dieu, qui était la Miséricorde en personne, n'a-t-il pas eu peur de la mort ?

    Cor Jesu in agonia factum, miserere morientium.

  • Au moins c’est clair

    « Personne ne souhaite aujourd’hui qu’il y ait dans l’UMP quelqu’un qui puisse avoir la même légitimité à l’intérieur de l’UMP que Nicolas Sarkozy parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l’UMP. Il n’est pas le leader juridique, il doit rester le leader naturel. » Déclaration de Jean-Pierre Raffarin.

  • Sarkozy, c’est ça

    « Les Français ont voté non à la Constitution européenne, donc nous n’y reviendrons pas », a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a ajouté : « Il faut arrêter la course à l’élargissement tant qu’il n’y a pas d’institutions » qui le permettent. C’est pourquoi il va proposer un traité institutionnel, qui sera voté par le Parlement : il n’y a aucune raison de le soumettre à référendum, puisqu’il ne s’agit pas d’une Constitution européenne, et que « je ne veux pas d’une nouvelle Constitution ».

    Il a été très évasif sur le contenu de son traité. Mais en d’autres circonstances il a été plus prolixe. On sait qu’il s’agit pour lui de reprendre la première partie du traité, la plus courte, en effet, et celle qui est... proprement constitutionnelle. (La deuxième partie est la charte des droits fondamentaux, et la troisième partie est une compilation des traités précédents.)

    Il y est dit que l’Union a la personnalité juridique, qu’elle a un drapeau, un hymne, une devise, une monnaie, et une fête commune. Qu’elle a un Président stable, et une politique étrangère et de sécurité commune que les Etats s’engagent à appuyer « activement et sans réserve », portée par un ministre des Affaires étrangères. Y sont définis les domaines de compétence exclusive de l’Union et les domaines de compétence partagée avec les Etats membres. Y est défini le rôle de chacune des institutions européennes, avec l’accent mis bien sûr la Commission européenne toujours prépondérante.

    C’est donc bien la Constitution européenne que Nicolas Sarkozy veut imposer sans demander l’avis des Français.

    Une Constitution aggravée. Car, dans son texte, la Constitution conservait encore des domaines où était requise l’unanimité des Etats membres pour que soit prise une décision. Il restait donc des vestiges de souveraineté, des sujets où un Etat pouvait dire non. Nicolas Sarkozy veut supprimer la règle de l’unanimité. Cela, il l’a dit ouvertement hier soir, et à deux reprises.

    Pour récolter quelques voix supplémentaires, il a fait son couplet sur la Turquie. Et là, il a dit le contraire de ce qu’il venait de dire. A Ségolène Royal qui lui opposait les négociations en cours, il a répondu : « C’est l’unanimité. Si la France dit non, la Turquie n’entre pas. »

    Mais comme il aura supprimé la règle de l’unanimité, la Turquie entrera...

    Naturellement, Ségolène Royal est également favorable à la suppression de la règle de l’unanimité. Il n’y a en réalité aucune différence entre deux candidats à la présidence de la République française, qui sont tous deux des fossoyeurs de cette fonction. C’est pourquoi ils ont passé le plus clair de leur temps de parole à discuter de sujets qui relèvent du gouvernement, et non de l’Elysée. Et encore, dans la mesure où Bruxelles lui laisse encore une relative autonomie. On aura remarqué que Nicolas Sarkozy s’est donné le ridicule de prétendre que s’il était élu il ferait baisser la TVA sur je ne sais plus quoi. En 2002, Chirac avait promis une baisse de la TVA sur la restauration, qui n’est jamais venue parce que Bruxelles s’y oppose.

  • Ça c’est Sarkozy

    Les quelque 90 clandestins réunis par RESF, la Ligue des droits de l’homme, la Cimade et autres lobbies devant la mairie de Toulouse ont déjà été relogés. Par l’Etat. Ils avaient vocation à être reconduits à la frontière, disait la préfecture. On voit ce qu’il en est. Et cette vocation va s’évanouir, car bien entendu ils seront régularisés, « au cas par cas », selon la formule consacrée.

    C’est un conseiller municipal Vert qui avait ouvert la porte d’un bâtiment communal pour y faire pénétrer les clandestins qui venaient de passer la nuit sur la place du Capitole. Il se mettait dans l’illégalité pour aider des illégaux. Mais il serait inutile de stigmatiser ce conseiller municipal. L’exemple vient de haut. De la préfecture. Du ministère de l’Intérieur. De Sarkozy.

    Non seulement les clandestins qui ont vocation à être reconduits à la frontière ne sont pas reconduits à la frontière, mais on leur donne des chambres d’hôtel. L’Etat finance le logement en hôtel de gens qui sont hors la loi. L’Etat, c’est-à-dire chacun d’entre nous. De notre poche.

    On précise que c’est seulement jusqu’au 2 novembre. Mais que se passera-t-il le 2 novembre ? Rien. C’est le début de la « trêve hivernale », pendant laquelle toute expulsion est interdite.

    Comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « on voit à Toulouse, une fois de plus, la véritable politique de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration » : « Le ministre de l’Intérieur donne raison aux groupuscules d’extrême gauche qui manipulent les clandestins. Et il fait savoir à tous les candidats à l’immigration illégale qu’en France il suffit de manifester pour obtenir un logement et espérer une régularisation. »
  • C’est vexant...

    Le Conseil de l’Europe a décidé de faire du 10 octobre, chaque année, la « Journée européenne contre la peine de mort », sans attendre une éventuelle décision de l’Union européenne...

    Les ambassadeurs plénipotentiaires réunis au sein du comité des ministres du Conseil de l’Europe (pour être précis) ont pris cette décision hier soir, selon leur procédure de vote à la majorité simple, alors que l’Union européenne doit la prendre à l’unanimité.

    Les ambassadeurs ont exprimé « l’espoir que l’Union européenne se joigne dès que possible à cette initiative »...

    On sait que la décision de l’UE devait être prise le 18 septembre, afin que la Journée contre la peine de mort puisse être proclamée en même temps par l’UE et le Conseil de l’Europe. Mais la Pologne a tenu bon jusqu’au bout, avec sa proposition alternative d’une Journée de défense de la vie (incluant l’interdiction de l’avortement, de l’euthanasie et de la peine de mort). Au Conseil de l’Europe, son ambassadeur n’a pas pris part au vote.

    Dans une résolution adoptée aujourd’hui par 504 voix contre 45 et 14 abstentions, le Parlement européen, très vexé par cet impair, a appelé l’UE à se joindre au Conseil de l’Europe et demandé « au futur gouvernement polonais de soutenir pleinement cette initiative ».

    Sic. C’est sans doute la première fois que le Parlement européen s’adresse à un « futur gouvernement ». (Ce qui est une insulte caractérisée vis-à-vis de l’actuel gouvernement.) Et si le gouvernement issu des élections du 21 octobre est le même ?

  • C’est Sarkozy...

    Le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, qui est également président des Hospices civils lyonnais, a « appris avec surprise dans la presse » l’annonce de l’ouverture d’un « hôpital fermé » pour délinquants sexuels dangereux dans sa ville en 2009.

    Il ajoute qu’il ne peut « imaginer qu’une telle décision soit prise sans concertation ni avec les élus ni avec les corps médical et hospitalier locaux ».

    Interrogée par l’AFP, l’administration pénitentiaire régionale a indiqué qu’elle n’avait aucune information sur le sujet...

  • Sarkozy, c’est ça

    L’occupation du parvis du groupe scolaire Joliot-Curie d’Aubervilliers par des Ivoiriens « sans logement » a pris fin hier soir, à la suite d’une négociation de plus de trois heures entre la préfecture et des représentants des squatteurs dont six militants du DAL.

    En bref, comme le constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, c’est « une capitulation sans condition » des pouvoirs publics, qui bafoue la justice et fait des agitateurs anarcho-trotskystes du DAL une organisation représentative et un interlocuteur privilégié. (On se souvient que déjà le DAL avait été l’une des premières organisations à être reçue par Christine Boutin qui venait d’être nommée ministre du Logement.)

    En effet, la préfecture s’engage à reloger immédiatement les cinq familles qui ont été expulsées de leur squat et à engager au plus vite une « enquête sociale » afin d’étudier le relogement de 26 autres familles menacées d’expulsion. Et quand ce sera fait il lancera une nouvelle « enquête sociale » pour les 40 autres familles.

    En bref, toutes ces familles ivoiriennes auront bientôt un logement, généreusement fourni par les pouvoirs publics. Elles passeront donc devant toutes les autres familles qui attendent. Il y a actuellement 3.800 demandes de logement en attente à l’OPHLM d’Aubervilliers.

    Ces familles qui attendent, françaises ou immigrées, apprécieront de voir que c’est en multipliant les actions illégales que d’autres familles arrivent à leurs fins et deviennent des protégées des pouvoirs publics.

    Ce dénouement, souligne Jean-Marie Le Pen, « montre que la politique du président de la République en la matière est bien celle qui a été exprimée par Rama Yade, ministre des passe-droits de l’homme étranger et hors-la-loi, lorsqu’elle est allée soutenir les squatteurs ».