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  • +Mgr Rogelio Livieres+

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    Deux semaines avant son 70e anniversaire, et moins d’un an après avoir été viré par François de son diocèse de Ciudad del Este, Mgr Rogelio Ricardo Livieres Plano est mort des suites de complications de son diabète le 14 août dans un hôpital de Buenos Aires.

    Les hispanophones liront avec intérêt la belle homélie du P. Anthony Myers qui a aussitôt célébré une messe de Requiem (je ne suis pas hispanophone mais j'ai quand même compris). A cette messe, Mgr João Evangelista Martins Terra, évêque auxiliaire émérite de Brasilia, a déclaré : « Mgr Rogelio est au ciel. Il a été crucifié dans la vie et c’est pour cela que Dieu l’a emporté le jour d’un autre martyr. Il a fait le plus important que doit faire un évêque : former des prêtres. »

    Mgr Martins Terra sait de quoi il parle, puisque, bibliste réputé, et collaborateur pendant dix ans du cardinal Ratzinger à Rome, il fut professeur au séminaire fondé par Mgr Livieres. Séminaire qui était le plus important de toute l’Amérique latine, dans ce diocèse qui aurait été loué comme « périphérique » s’il n’avait pas été un séminaire traditionnel, avec des séminaristes en soutane, avec la messe ad orientem et apprentissage de la « forme extraordinaire ». Ce séminaire était une insulte pour les autres évêques du Paraguay et des pays limitrophes. Le nombre de prêtres du diocèse était passé de 12 à 62… François a donc viré l’évêque qui avait osé aller à contre-courant du relativisme et du sécularisme, et cet évêque qui restait un reproche vivant est mort, l’affaire est donc close. Tant pis pour l’Eglise. Et pour les âmes.

    Rappel :

    La vérité sur Ciudad del Este

    Il a viré Mgr Livieres

    Ciudad del Este : les documents

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  • On n’est plus au temps de Salomon

    Un couple canadien divorce. Le juge partage les biens matériels entre l’homme et la femme. Le couple possède un embryon congelé dans une clinique de fertilité, issu de sperme et ovules achetés 11.500 $ aux Etats-Unis. C’est le dernier embryon qui reste sur les quatre créées en 2012 par FIV, le premier ayant déjà été implanté –le fils du couple est né en 2012- et les deux autres n’étant pas viables.

    Madame considère que l’embryon lui revient puisque le contrat avec la clinique comportait une clause précisant que la volonté de la femme serait toujours respectée. Agée de 48 ans, elle s’est donc tournée vers les tribunaux pour faire reconnaître qu’elle est la propriétaire de l’embryon. Monsieur, quant à lui, considère qu’ayant payé lui-même la facture, l’objet de l’achat lui revient de facto. Il souhaite que l’embryon, qui n’a aucun lien génétique ni avec l’un ni avec l’autre, lui soit donné.

    Le juge Robert Del Frate, de la Cour supérieure de l’Ontario à Sudbury, a dû trancher. Partant du principe que l’embryon a été acheté, il l’a considéré comme un bien matériel. Il a « estimé que, dans un monde idéal, [les embryons] auraient été divisés entre l’homme et la femme. Mais puisqu’il n’en restait qu’un et qu’il ne pouvait être vendu, le magistrat a décidé que l’embryon restant revenait à la femme », tout en demandant pour l’ex-mari un dédommagement d’environ 1.500 $, « ce qui correspond à la moitié de la valeur de l’embryon, en considérant ce qu’il a coûté ».

    Le roi Salomon aurait menacé de couper l’embryon en deux, mais ici aucun des deux protagonistes n’aurait laissé parler son cœur. On ne parle plus d’enfant, mais de dollars.

    Au fait, monsieur le juge, dans un monde non pas "idéal" mais seulement normal, il n'y a pas d'embryons congelés, encore moins obtenus par des ovules et du sperme achetés...

  • Il a viré Mgr Livieres Plano…

    François a détruit la congrégation religieuse la plus florissante, les Franciscains de l’Immaculée, parce qu’ils osaient avoir une liturgie et une spiritualité traditionnelles.

    François vient de détruire le diocèse le plus florissant d’Amérique du Sud, parce que son évêque était d’une profonde bienveillance envers la liturgie traditionnelle et que son séminaire était un vrai séminaire et qu’il était archi-plein.

    Voici le communiqué officiel, qu’on ne peut lire sans frémir :

    « Après avoir pris connaissance du résultat des visites canoniques ordonnées par la Congrégation pour les évêques et par celle pour le clergé, le Saint-Père a décidé d'écarter Mgr Rogelio Ricardo Livieres Plano et de le remplacer à la tête du diocèse de Ciudad del Este (Paraguay) par un Administrateur apostolique Sede Vacante en la personne de Mgr Ricardo Jorge Valenzuela Ríos, Evêque de Villarrica del Espiritu Santo (Paraguay). La délicate mesure adoptée par le Saint-Siège, qui se fonde sur une série de graves questions pastorales, est dictée par la sauvegarde de l'unité du diocèse et de la communion épiscopale nationale. Dans l'exercice de son ministère d'unité du corps épiscopal et du peuple des fidèles, le Pape demande au clergé et à la communauté diocésaine de Ciudad del Este de recevoir les mesures prises dans un esprit d'obéissance et de docilité éclairé par la foi. Il invite l'Eglise qui est au Paraguay et ses pasteurs à engager un processus de réconciliation qui écarte tout esprit partisan ou polémique, de manière à ce que soit sauvegardée la réputation de l'Eglise. »

    C’est du moins l’adaptation en français diffusée par VIS. Le texte original en italien se termine ainsi :

    « En outre, il invite toute l’Eglise paraguayenne dirigée par ses pasteurs à un processus sérieux de réconciliation qui surmonte tout esprit de faction et de discorde, pour que ne soit pas blessé le visage de l’unique Eglise “acquise par le Sang de son propre Fils” et que le “troupeau du Christ” ne soit pas privé de la joie de l’Evangile. »

    Manifestement, le traducteur n’a pas eu le courage de traduire cette ignominie ecclésiastique qui ose citer saint Paul dans l’accomplissement de son forfait.

    Comme il y a des pompiers pyromanes, il y a des assassins qui veulent se faire passer pour des médecins, et des anges de la mort qui se prennent pour des messagers de la joie.

    La vérité sur le diocèse de Ciudad de l’Este, c’est ici.

  • Autodestruction

    Le nouvel évêque de Ciudad del Este, au Paraguay, vient de supprimer la « Communauté sacerdotale Saint-Jean », et donc le séminaire qu’elle animait. Décision prise au terme d’« un processus de discernement qui a duré deux ans »… Le temps de discerner que ce séminaire était décidément trop catholique et que sa maison de Buenos Aires faisait tache…

    Quant au séminaire diocésain, qui avant que Mgr Liveres soit viré par le pape avait dans les 250 séminaristes (70% des séminaristes du Paraguay), il a été « normalisé » : il est devenu une annexe du « séminaire national » et a perdu les trois quarts de ses effectifs.

    Ça c’était avant :

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  • Ça y est !

    François avait déjà eu quelques distinctions au Pérou :

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    Cette fois (hier après-midi) il a eu les plumes de grand chef.

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    Vive Clownoglio Ier !

  • Qu’est-ce que c’est ?

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    Ben oui, c’est une église : on voit bien qu’il y a une croix sur le poteau de l’espèce de portique, à droite.

    Mais non, ce n’est pas dans un émirat où une église ne doit pas ressembler à une église.

    C’est à Segré, vieille terre de chrétienté…

  • Qu’est-ce que c’est ?

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    Non, ce n’est pas une messe de saint Pie V. C’est une messe en anglais, selon les livres anglicans, célébrée par Mgr Keith Newton, ancien évêque anglican, ordinaire de l’ordinariat Notre-Dame de Walsingham, samedi dernier en l’église Sainte-Agathe de Portsmouth.

    Voilà comment les anciens anglicans montrent de quel côté de l’autel, et dans quelle direction, il faut célébrer…

  • Qu'est-ce que c'est ?

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    Il paraît que ce sont des évêques. Les 15 évêques français qui se sont rendus au Salon de l'agriculture. Cerise en est tout étonnée. C'est vrai qu'il n'y a plus d'évêque à Bazas depuis 1792 et qu'à l'époque ils avaient une autre tenue...

  • Qu’est-ce que c’est ?

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    Ce n’est ni un papier peint ringard, ni un vieux rouleau de toile cirée des années 50, c’est la « fresque » qui orne désormais le hall d’accueil du CHU de Rouen.

    Coût : 100.000 euros.

    Ce chef-d’œuvre d’un certain Olivier Nottellet (qui ne fait pas grand-chose à part badigeonner les murs en jaune) a été payé pour une grosse moitié par le contribuable (45.000 euros du ministère de la Culture, 10.000 de la Métropole Rouen Normandie), pour une petite partie par des mécènes privés (12.000 €), le reste étant l’hébergement de l’« artiste », les échafaudages et la peinture, pris en charge également par des mécènes (ce qui fait cher du pot de peinture jaune, à moins qu’il soit resté trois mois à l’hôtel de Bourgtheroulde pour fignoler son linoléum…).

    Bref, il n’y a pas que l’épidémie de coronavirus qui affecte les hôpitaux…

  • Le « malaise » n’est pas là

    Dans son commentaire de la grande interview de François publiée par les revues jésuites, Massimo Introvigne reconnaît que les propos du pape suscitent légitimement un « malaise », parce qu’il met au second plan (ou aux rencarts) la défense de la vie et de la famille, pour changer de terrain d’attaque : il ne s’agit plus de se focaliser sur la morale, mais d’en revenir d’abord aux fondamentaux de la foi. D’où le titre de l’article : « Le programme de François. Partir de la foi ». Et si l’on comprend cela, il n’y a plus de malaise.

    La volonté désespérée de défendre le pape fait dire n’importe quoi.

    Où est-ce que Massimo Introvigne a vu que Benoît XVI se focalisait sur les questions de la vie et de la famille ? Il en parlait parce que l’Eglise doit défendre la loi naturelle, et doit impérativement le faire lorsque la loi naturelle est attaquée comme elle l’est aujourd’hui, mais ce n’était en rien l’essentiel de son propos. Il suffit de jeter un œil sur ses catéchèses et ses homélies pour le vérifier. De même, si Jean-Paul II paraissait très attentif à ces questions, quand il en parlait c’était aussi pour aller beaucoup plus loin dans le domaine de la foi, comme l’indique le titre même de son encyclique « Evangelium vitæ ».

    « Partir de la foi » ? Mais c’est ce que faisait Benoît XVI. Qui donc a institué une « année de la foi », et qui donc ne parle jamais de cette année de la foi ? Qui donc avait commencé un grand commentaire du Credo, et qui donc a saboté ce commentaire du Credo ?

    Il n’est pas vrai que François commence par la foi. J’entends dire partout qu’il en revient aux « fondamentaux ». On m’a même raconté ici sur mon blog qu’il fallait en revenir au « kérygme ». Mais quand je demande où est le « kérygme » dans les homélies de François il n’y a plus personne. Parce que ces homélies ne parlent pas de la foi. Ce sont de perpétuelles petites leçons de morale au ras des pâquerettes – sans les pâquerettes, et qui évitent seulement les questions de la vie et de la famille. Et pour le reste il parle comme les prédicateurs évangélistes, parcourant tout le registre des émotions, mais sans jamais annoncer la foi, le noyau du kérygme, le Christ deuxième personne de la Sainte Trinité, vrai Dieu et vrai homme mort pour mes péchés et ressuscité, qui est assis à la droite du Père et qui me donne la vie éternelle, par les sacrements, si je me convertis et confesse mes péchés…

    Et même, il se condamne à ne pas commencer par la foi, dans ces homélies qui sont systématiquement en trois points : car ces trois points sont trois bonnes attitudes, trois comportements vertueux, qui découlent des lectures du jour. Toujours la morale, jamais la foi. « Une belle homélie, une vraie homélie doit commencer avec la première annonce, celle de l’annonce du salut », dit-il pourtant. Mais je ne vois pas l’annonce du salut…

    « Le malaise, ajoute Massimo Introvigne, devient stérile, quand il s'épuise dans le bavardage, dans la continuelle polémique, dans l'abandon de la bonne habitude de lire les discours et les homélies du Pape. »

    Je suis donc classé d’avance parmi ceux qui polémiquent et bavardent. Mais si j’ai arrêté de lire habituellement les homélies du pape, c’est que je n’y trouvais rien. Rien pour moi, mais aussi, je le précise : rien pour ceux qui pourraient à cette occasion découvrir la foi. Je ne vois pas pourquoi ce serait honteux de le dire. Quand le roi est nu, il n’est pas habillé.