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Rechercher : braquage

  • Respecter les mots

    Le site du Figaro relaie une information d’Europe 1 disant qu’une bijouterie parisienne a été braquée ce matin :

    « C'est un homme armé qui a réussi ce braquage sans aucune violence ni casse. Ce dernier a réussi à prendre la fuite. »

    Mais il ne peut pas y avoir de braquage sans violence. Encore moins « sans aucune violence ». Et il est irresponsable de laisser entendre qu’un vol à main armée sans morts ni blessés serait au fond sans gravité. (Ce sont les mêmes qui nous disent que le vol a « mal tourné » si le voleur a été tué en légitime défense.)

    Définition du mot violence, selon le Trésor de la langue française :

    Force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose.

    La violence selon le droit civil :

    Contrainte illicite exercée sur quelqu'un pour obtenir quelque chose avec son consentement [forcé].

    La violence selon le droit pénal :

    Fait d'agir sans le consentement de la personne intéressée.

    Par métonymie, généralement au pluriel :

    Acte(s) d'agression commis volontairement à l'encontre d'autrui, sur son corps ou sur ses biens.

  • ”Jeunes” en vacances

    Le criminologue Xavier Raufer, hier, sur France 5 :

    « j'étais voilà deux ans dans le bureau d'un ministre d'un des deux grands pays du Maghreb. Le ministre en question m'a montré des courbes, et les braquages dans la capitale de ce grand pays en question, il y a un pic de braquages quand il y a des vacances scolaires en France. Là, il commençait à me dire 'vous pouvez pas les calmer un peu chez vous parce que, regardez, maintenant', des braquages de proximité, hein, les épiceries, les machins, etc. Donc ils reviennent au pays et se conduisent dans leur pays d'origine ou celui de leur famille comme ils se conduisent en France. »

    Un Tunisien confirmait :

    « Nous sommes chaque été submergés par ces milliers des petits sauvageons sans foi ni loi, qui se croient tout permis parce qu’ils ont des papiers français. Le comble, c’est qu’ils sortent à chaque fois leur passeport français quand les policiers s’apprêtent à les arrêter pour infraction. L’Etat les ménage parce qu’ils sont une source importante de devises, mais les gens d’ici ont ras le bol de leurs incivilités. Aucun respect pour le code de la route, musique à fond dans les voitures, agressions gratuites et systématiques des filles non accompagnées sur fond de pseudo conservatisme religieux, etc. »

    D’autre part, 25 « jeunes Nordistes » ont été renvoyés de deux structures d’hébergement de vacances en Hongrie. Ils ont commis des « dégradations » dans la première et ont dû être relogés. Ils ont commis des « dégradations » dans la seconde, et ont été renvoyés en France.

    Mais ça n’a pas de rapport, puisque ce sont de « jeunes Nordistes »…

  • Tucho en braqueur

    Vu sur Rorate Caeli, ce texte du toujours excellent Peter Kwasniewski :

    Imaginez que vous voyiez un homme qui entre dans une banque, pointe une arme sur le caissier et lui dit : “Je n'ai pas l'intention de légitimer le braquage de banque, mais pourriez-vous, s’il vous plaît, me donner 10.000 dollars dans les cinq prochaines minutes ?”

    Horrifié, vous courez au poste de police le plus proche et racontez ce que vous avez vu, mais à votre grand étonnement, le policier vous regarde avec mépris : "Vous êtes fou ? Ce pauvre homme a dit explicitement qu'il n'avait pas l'intention de braquer une banque. Il demandait simplement de l'argent. J'espère que le caissier n'a pas eu l'outrecuidance de le lui refuser."

    Abasourdi, vous balbutiez : "Mais, monsieur l'agent, le braquage de banque est interdit par la loi ! Comment pouvez-vous légitimer cela ?"

    Visiblement en colère, le policier se lève et se met à crier : "Je ne légitime rien du tout ! Bien sûr, le braquage de banque est une infraction, mais les gens demandent de l'argent tout le temps, même s'ils le font parfois d'une manière peu idéale. De plus, ce gars a même dit "s'il vous plaît" et a donné beaucoup de temps au caissier - clairement, il est sur la voie d'une conversion en profondeur. Maintenant, sortez, avant que je ne vous enferme pour avoir manqué de respect à mon autorité !"

    Tel est le niveau de discordance intellectuelle du récent document du Vatican Fiducia Supplicans (et la supposée "clarification" de cette semaine), qui affirme "la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe sans valider officiellement leur statut ni changer en quoi que ce soit l'enseignement pérenne de l'Église sur le mariage". Comme le témoin du braqueur de banque "demandant de l'argent" dans le scénario imaginé ci-dessus, les catholiques ne devraient pas seulement être horrifiés à l'idée que la bénédiction de Dieu soit invoquée sur une relation objectivement pécheresse, mais se sentir positivement insultés que quelqu'un s'attende à ce qu'ils croient que les "bénédictions" de ces couples ne sont pas précisément "la validation de leur statut" – quel que soit le niveau de manipulation et gymnastique mentale utilisée a contrario par le cardinal Victor Manuel Fernandez.

  • Les vols à main armée en hausse de 23%

    Le nombre de vols à main armée avec armes à feu, entre avril 2008 et mars 2009, a augmenté de 23% par rapport à la même période des douze mois précédents, selon le bilan mensuel publié par l'Observatoire national de la délinquance (OND).

    "Les vols violents avec armes à feu enregistrés, appelés vols à main armée, présentent une évolution qui se distingue de celle des autres vols avec violences constatés, écrit l'OND. Leur nombre est en hausse de près de 23% sur les douze derniers mois" et est ainsi "passé de 5.500, entre avril 2007 et mars 2008, à plus de 6.700 au cous des douze derniers mois".

    Ces vols, précise l'OND, concernent "en premier lieu (des) établissements industriels ou commerciaux" qui "incluent par exemple les braquages de commerces de proximité comme les supérettes, les tabacs ou les pharmacies".

    Au cours des douze derniers mois, l'OND relève encore une "accélération de la hausse des atteintes volontaires à l'intégrité physique", soit les violences contre les personnes qui ont augmenté de plus de 3% "pour la première fois depuis juin 2007".

  • Quelle affaire !?

    Les protestations des organisations juives concernant le propos de Benoît XVI sur Pie XII « le Juste » qui a « sauvé des juifs plus que personne » sont passées à la trappe. On ne parle que du préservatif, seul sujet intéressant du livre à paraître…

    Les adeptes de la religion du caoutchouc sont partagés, mais pour l’essentiel ils saluent l’avancée. Les « traditionalistes » ont trouvé une occasion de tirer à boulets rouges sur le pape qui jette aux orties la doctrine de l’Eglise…

    En fait il n’y a strictement rien de nouveau dans ce que dit Benoît XVI, sinon que pour la première fois c’est un pape qui dit ouvertement ce qui se dit dans le secret du confessionnal (où il s’en dit bien d’autres, même chez les « traditionalistes » les plus sévères).

    Benoît XVI rappelle la doctrine de l’Eglise sur la sexualité. Il ajoute que si un homme prostitué met un préservatif, cela peut être de sa part « un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ». En bref, à sa pratique doublement mauvaise de la sexualité (homosexualité et prostitution), il est préférable qu’il cherche à limiter la mise en danger de la vie d’autrui.

    Si un bandit va braquer une banque, s’il utilise une arme sans munitions, c’est un premier pas, un début de responsabilité : il ne tuera pas. Ce n’est pas pour autant que l’Eglise admet le braquage des banques ou prône l’utilisation de pistolets non chargés.

    Peut-être certains ont-ils oublié que l’Eglise n’est pas contre un morceau de caoutchouc, mais contre la contraception.